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Petite étude sur la sorcellerie au Pays de Galles

Publié le 23 juin 2010 par Shamrock

Dans son livre Pembrokeshire Witches And Wizards, l’auteur Brian John dit des sorcières galloises que beaucoup de personnes les considéraient comme les héritières naturelles de la sagesse des druides et que de ce fait, il y avait une très grande tolérance à leur égard en tant que membres à part entière de la société. En effet, là bas la sorcellerie était synonyme de guérison. Il continue en disant que le Pays de Galles avait une avance de cinq cents ans sur le reste du monde par rapport à cet état d’esprit.
En 1563, la sorcellerie devint une affaire d’état et une loi fut prise la même année pour la punir de la peine capitale. A partir de là un nombre toujours plus important de gens furent accusés de pratiquer la sorcellerie. Les gens dénonçaient surtout les sorcières ou sorciers qui avaient échoués en essayant de soigner une maladie ou un animal blessé, comme une sorte de vengeance.
La première exécution pour magie noire eut lieu en 1594 quand une certaine Gwen Ellis de Bettws fut accusée de meurtre par sorcellerie et exécutée. Elle était à l’origine guérisseuse mais une femme nommée Jane Conway réussie à la convaincre de réciter un sortilège à l’encontre à Gloddaeth, l’endroit où un de ses ennemis habitait. Il y eut beaucoup d’autres accusations mais la plupart du temps les femmes passaient un peu de temps en prison avant d’être relâchées.
Puis dans les années 1600, un conflit commença en Europe entre l’Eglise catholique romaine et les disciples du protestantisme et à cette occasion, les païens furent réprimandés et chassés en masse pour pratique de la magie.
A la différence d’en Angleterre et d’en Ecosse, à l’époque de la Loi Pénale sur la Sorcellerie (de 1563 à 1736), Brian John raconte qu’au Pays de Galles il n’y a pas eu beaucoup plus de trois cas de sorcellerie qui débouchèrent sur une condamnation à mort après un procès ou après des méthodes plus douteuses. Et encore, les prétendues sorcières furent condamnées dans une Cour anglaise à Chester. L’affaire en question s’est tenue en 1656 et les Lord Chefs de Justice n’étaient autre que Cromwell et John Bradshaw. Ce sont donc eux qui ont prononcé la peine de mort sur quatre sorcières galloises. Trois d’entre elles furent pendues à Bougton Chester le 15 Octobre 1656. La quatrième réussit à s’échapper de Wrexham et on n’entendit plus jamais parler d’elle. Ce trait caractéristique du Pays de Galles semble incroyable par rapport aux nombres de procès et de mise à mort qu’il y a eu en Ecosse et en Angleterre à la même époque.
Quand à la première exécution pour magie noire eut lieu plus tôt, en 1594 quand une certaine Gwen Ellis de Bettws fut accusée de meurtre par sorcellerie puis exécutée. Elle était à l’origine guérisseuse mais une femme nommée Jane Conway réussie à la convaincre de réciter un sortilège à l’encontre à Gloddaeth, l’endroit où un de ses ennemis habitait. Il y eut beaucoup d’autres accusations mais la plupart du temps les femmes passaient un peu de temps en prison avant d’être relâchées.
En Angleterre et Pays de Galles on demandait de prouver que la sorcière avait effectivement fait du tort à un être humain ou animal en utilisant la Magie Noire. En Irlande et  en Ecosse par contre, il suffisait de déclarer que le fait en question relevait d’une activité avec le Diable pour que la malheureuse soit mise à mort. L’Ecosse est réputée avoir pendu et brulé sur le bucher plus de 4400 présumées sorcières mais nous verrons dans un prochain article que le nombre d’exécutés est en réalité beaucoup plus bas. Il paraitrait même qu’au XVIème, une sorcière fut brulée vive dans le centre ville à Dolgellau, Gwynedd, mais ce cas n’est relaté par aucun registre des procès qui se tinrent à cette époque ce qui peut donc faire douter de la véracité de ces faits.
Au XVIème siècle, une femme appelée Tangwlyst Glyn fut accusée par l’évêque de St David, de vivre dans le péché. On dit qu’elle confectionna une poupée à son effigie et lui jeta un sort. Il tomba malade mais l’affaire tourna court. C’est la seule histoire connu concernant la sorcellerie avec des poupées vaudou.

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