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Retro: Zelda Link's Awakening

Publié le 24 juin 2010 par Poisseman @Poisseman
Retro: Zelda Link's Awakening
Retro: Zelda Link's AwakeningVoici l'inauguration d'une nouvelle rubrique dans ce blog, liée aux jeux vidéos ayant un minimum de 10 ans d'âge, et dont le premier qui va être traité n'est rien d'autre que celui qui m'a donné le feu et la passion de ce loisir. A l'époque (1993), je n'avais pas de console ou de micro-ordi chez moi, je trainais chez les potes et trouvais ça sympa mais sans plus. Puis j'ai demandé une Game Boy à mon anniv', et c'est là que tout a changé quand je découvris qu'elle était accompagnée de deux jeux: Tetris et Zelda. A tout Seigneur, tout honneur, et cette séquence nostalgie commence donc avec le souvenir inoubliable de The Legend of Zelda: Link's Awakening.
Retro: Zelda Link's Awakening
Une immersion totale dès allumage de la console, une musique qui y est pour beaucoup tant elle rythme admirablement l'entrée du joueur dans un monde qu'il va prendre plaisir à explorer: l'île Cocolint. Link, le héros, se réveille chez des inconnus suite au naufrage de son bateau. Il ne sait plus ce qu'il faisait avant de sombrer, et apprend que l'île est en proie à une malédiction, des monstres émergeant de tous côtés et attaquant la population. Sans peur, il se rend sur la plage récupérer son épée et commence sa quête: sauver le Poisson-Rêve, maître de l'île dont le sort des habitants dépend. Pour se faire, Link doit visiter huit donjons, obtenir les artefacts qui y sont gardés, puis se rendre au sommet de la plus haute montagne où réside le Poisson-Rêve, vaincre le grand méchant de l'histoire et enfin le réveiller.
Retro: Zelda Link's Awakening
Link, le héros muet de Miyamoto, se maitrise si simplement sur cette bonne vieille Game Boy avec seulement une croix de direction et deux boutons. Sauts automatiques comme l'utilisation du bouclier, épée classique, tournoyante ou à éclairs, plus d'autres armes se récupérant au fil des donjons traversés, notre gamin à de quoi se défaire des adversaires qu'il rencontre sur son chemin. Très grande et se dévoilant au fil du périple, la carte demande de nombreuses heures au joueur afin de se repérer, aidé plus tard par l'apparition de téléporteurs. Très variée aussi, avec les classiques décors de mer, montagne, plaines et cavernes; tout comme le design des donjons de plus en plus vastes, demandant une réflexion toujours accrue en adéquation avec le dernier équipement amassé, dont certains m'auront donné une bonne migraine comme la Tour du Vautour et ses trois étages (niveau 7) ou le Temple du Masque et ses fameux "yeux" (niveau 6). Et bien sûr les boss les protégeant, avec la nécessité de trouver leur point faible comme dans tout épisode de la série, donnant droit à des combats épiques (le vautour par exemple).
Retro: Zelda Link's Awakening
Les nombreuses péripéties de l'aventure me reviennent en mémoire, et je m'adresse ici à ceux qui s'y sont promené également.Vous souvenez-vous de la quête des feuilles d'or du prince, de la promenade de Toutou ou du coq chantant, du village des animaux ou encore de la séquence de pêche? Et les indices donnés via les cabines téléphoniques par Pépé le ramollo, qui dort toujours quand on va le voir dans sa cabane; et le hibou qui nous guide au début, et apparait de temps en temps pour nous remettre dans le droit chemin. Et enfin la recherche de TOUS les coquillages et fragments de coeur disséminés sur le territoire, ou encore la séance de troc, interminable (avec le bikini de la sirène ^-^). Tant d'heures passées à vadrouiller, à vouloir tout récolter, et pour ma part huit parties jouées de ce chef-d'oeuvre vidéoludique dont la plus courte fut effectuée en seulement deux jours! Auxquelles il faut y ajouter deux autres, sur Game Boy Color, quand arriva une nouvelle version du jeu.
Retro: Zelda Link's Awakening
Retro: Zelda Link's AwakeningEstampillé DX, cette version 2 de l'aventure apporte quelques ajouts et modifications, en plus de la colorisation du titre: un nouveau donjon optionnel basé sur des énigmes liées aux couleurs, la quête du photographe (et la possibilité de les imprimer pour ceux qui possédaient le GB Printer), des indices plus présents dans les donjons... ainsi qu'une légère censure comme par exemple le fameux bikini qui devient un collier. Une excellente version, pas indispensable pour les possesseurs de l'originale, mais bienvenue quand même.
Et bien voilà, je vous ai présenté ou peut être même fait connaitre l'un de mes jeux préférés de tous les temps, qui n'a clairement pas pris une ride que ce soit en monocrome ou en couleurs, et espère vous avoir donné envie de vous (re)plonger dans cette île pleine de mystères et de dangers, mais tellement excitante à explorer!
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Comme il est écrit sur le site Le Palais de Zelda: "Que la Triforce soit avec toi!"
A bientôt dans un nouveau Rétro.

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