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Je ne veux pas travailler, je ne veux pas...

Publié le 07 mai 2007 par Thomas Bertrand

Ce qui me fait plaisir quand je rentre à 22 heures 30 chez moi depuis une bonne semaine, c'est que je ne me sens pas seul dans le train qui me mène d'Osaka à Kyoto. J'ai beau monter dans le train de 22 heures 00 ou celui de 22 heures 13, impossible de trouver une place assise si je ne suis pas devant les portes sur le quai...

Une semaine est donc passée après l'ouverture de la boutique SOZ à Namba Parks et même si ce n'est pas le rêve que de devoir travailler autant, il faut bien avouer que j'en apprends tous les jours. Le plus compliqué, ou le plus inquiétant, c'est la caisse enregistreuse.

Pas le droit à l'erreur et la machine à carte de crédit est un monstre pour moi, un monstre que je ne souhaite vraiment pas retrouver tous les jours. Toutes les boutiques du centre commercial ont donc ce même terminal qui sert pour les cartes de crédits (toutes sauf mastercard... allez savoir pourquoi ?!)
, la carte de fidélité du Namba Parks, mais aussi pour envoyer toutes les données du chiffre d'affaire du jour. Il est aussi possible avec ce petit terminal, d'envoyer des message, comme de mails, aux autres boutiques du centre !

Parlons du chiffre d'affaire. Non, je ne vais pas vous dire combien on gagne, mais je vous parler de la stupidité du fonctionnement du centre. Tous les jours, on ferme à 21 heures. On compte, et surtout, on écrit ! On a beau compter, imprimer le CA et tout son détail avec la caisse enregistreuse, envoyer ces informations via le terminal électronique, il faut aussi les inscrire avec un bon vieux stylo sur une feuille (CA, somme des espèces, sommes des paiements en carte de crédit, taxe, CA moins les taxe, nombre de clients...). Il y a aussi une feuille où l'on inscit le nombre et le type de carte bleue enregistrée, ainsi que les chèques cadeaux parmi une trentaine...

Une fois ces infos transmises et écrites, direction le niveau B1 pour mettre l'argent gagné dans la journée dans une machine, les feuilles dans une boîte et la clé dans une machine robotisée qui me dit ご苦労様でした une fois la clé insérée (vous avez bien travaillé, vous êtes bien fatigué, devoir accompli).

Bref, la journée se termine. Mais je me demande qui et quand vérifie ces feuilles avec tous ces chiffres... 

Et lundi, dans le journal, j'ai appris que le Japon avait un taux de production ridicule parmi les pays du G8...


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