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Manfred Mann #2-Mann Made-1965

Publié le 27 juin 2010 par Numfar
Manfred Mann #2-Mann Made-1965

Manfred Mann #2 :

Paul Jones : chant, harmonica

Mike Vickers : guitare, saxophone

Manfred Mann : claviers

Mike Hugg : batterie, vibraphone

Tom Mcguinness : basse

Janvier 1965, nouveau single "Come tomorrow (Elgin-Augustus-Phillips)-What did I do wrong (Mcguinness)" (#4 UK-#50 US) et nouveau succès.

Aux Etats-Unis, Ascot édite un nouvel album/compilation intitulé maladroitement "The Five Faces Of Manfred Mann" (rien à voir avec l'album anglais) qui contient trois inédits :

Dashing away with the smoothing iron (Trad.)

Watermelon man (Hancock-Hendricks)

She (Jones)

L'album n’obtient qu’un succès d’estime (#141 US).

Pour le marché allemand, le groupe enregistre deux versions de "She" et "Come tomorrow", transformés en "Sie" et "Weine nicht".

En avril 1965, Manfred Mann sortent un nouveau hit : "Oh no not my baby (Goffin-King)-What am I doing wrong (Hugg)" (#11 UK).

Les américains refusent de sortir "Oh no not my baby" et lui préfèrent "I can't believe what you say-Poison ivy", mais au dernier moment, décident de ne pas le sortir non plus.

En Eté, les Manfreds sont invités à jouer sur la bande originale de "What's New Pussycat", premier film écrit par Woody Allen, avec une musique signée Burt Bacharach.

Le groupe enregistre le titre "My little red book (Bacharach-David)"

Si la bande originale qu'ils partagent avec Tom Jones obtient un énorme succès en juin 1965 (#14 US), le single est un échec (#124 US).

C'est également en juin 1965 que le groupe publie son EP le plus populaire : "The One In The Middle" (#1 UK).

4 titres exceptionnels :

The one in the middle (Jones)

With God on our side (Dylan)

What am I to do (Spector-Pomus)

Watermelon man (Hancock-Hendricks)

“The one in the middle”, écrit au départ pour les Yardbirds, est autobiographique et montre bien que le problème posé par le nom du groupe reste insoluble et amènera bientôt le départ de Jones.

Manfred reprend pour la première fois du Dylan et ce n'est pas la dernière. 

Le Zim lui même dira en parlant de cette version qu'elle a (je cite) "des couilles" (fin de citation). 

Cette chanson qui dénonce les crimes perpétrés au nom de Dieu est d'ailleurs assez proche des idéaux de Manfred (voir "resurrection" sur "Angel Station") .

En 1965, d'autres groupes reprennent du Dylan, les Byrds, les Turtles entre autres, mais lorsqu'on lui demande quel groupe est le meilleur dans ses reprises, il répond sans autre, "Manfred Mann".

En Septembre, c'est un inédit de Dylan qui sort en single : "If you gotta go, go now (Dylan)-Stay around (Jones-Vickers-Mann-Hugg-Mcguinness)" et monte à la 2e place des charts anglais.

Le titre sera repris ensuite par de nombreux artistes, et en France par Bijou (Si tu dois partir).

Malgré le flot ininterrompu de hits, la tension au sein groupe atteint son paroxysme en automne 1965.

Septembre 1965 : Mike Vickers annonce son départ du groupe afin de se consacrer à l'écriture de musiques de films et TV.

Il retrouvera les Manfreds (sans Manfred) dans les années 90.

Le départ de Mike est une aubaine pour Paul Jones qui rend plus facile l'annonce de son départ, mais le groupe le supplie de rester en attendant de lui trouver un remplaçant.

Paul Jones accepte sans se douter qu'il leur faudra encore une dizaine de mois avant de trouver un remplaçant.

Le départ de Mike permets aussi à Tom Mcguinness de quitter enfin son rôle de bassiste usurpé pour la place de guitariste.

Le groupe décide d'engager le bassiste de leur vieux pote Graham Bond : Jack Bruce, mais celui ci a signé un engagement et doit attendre quelque temps avant de rejoindre le groupe.

En attendant Pete Bruford, puis David Hyde vont tenir la basse au sein des Manfreds.

Entre septembre et décembre 1965, plusieurs enregistrements de la formation Manfred Mann #2 voit encore le jour :

Les Américains sortent un troisième album US "My Little Red Book Of Winners" comprenant trois nouveaux inédits : 

I can't believe what you say (Turner)

Poison ivy (Leiber-Steller)

A love like ours (Holland-Dozier-Holland)

En Octobre, sortie du deuxième album anglais, (le 4e pour les américains), le magnifique "Mann Made" (#7 UK) produit à nouveau par John Burgess.

Since I don’t have you (Rock-Martin-Beaumont-Vogel)

You’re for me (Vickers)

Look away (Meade-Russell)

The abominable snowmann (Vickers)

Watch your step (Parker)

Call it stormy monday (Walker)

I really do believe (Jones)

Hi lili hi lo (Kaper-Deutsch)

The way you do the things you do (Rogers-Robinson)

Bare Hugg (Hugg)

You don’t know me (Walker-Arnold)

LSD (Mcguinness)

I’ll make it up to you (Ragavoy-Raleigh)

Un autre excellent album, encore très R&B.

En décembre, nouveau EP à succès, "No Living Without Loving" (#1 UK).

There’s no living without your loving (Kaufman-Harris)

Let's go get stoned (Ashford-Simpson)

I put a spell on you (Hawkins)

Tired of trying, bored with lying, scared of dying (Jones)

En décembre, Manfred Mann encore au top, est alors en pleine évolution.

Jack Bruce les rejoint enfin, puis le quintet est augmenté par l'arrivée de deux cuivres Lynn Dobson et Henry Lowther.

Leur manager Kenneth Pitt les quitte ensuite, remplacé par Gerry Bron, futur manager de Uriah Heep.

© Pascal Schlaefli


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