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Les 10 gestes de l’éco-jardinage

Publié le 18 mai 2010 par Brico_jardin

Les 10 gestes de l’éco-jardinage

L’éco-jardinage est une tendance assez récente, une façon plus « verte » de s’occuper de son jardin et de ses plantes. L’éco-jardinier prend un engagement envers la nature, c’est-à-dire qu’il traite ses plantes de façon à favoriser la biodiversité et limiter au maximum l’utilisation de pesticides et autres désherbants nocifs au naturel de votre coin vert.

13 millions de jardiniers en France, mais combien sont réellement éco-responsables? Pensez à protéger la nature à votre échelle. Dans cette optique écologique, je vous propose une liste des 10 gestes essentiels afin de devenir un jardinier moderne qui en plus généreront des économies immédiates. Que demander de plus…

  • Enrichissez votre sol

Agrémentez votre sol de matières organiques (tonte de pelouse, feuilles d’arbre, épluchures, coquilles d’œufs, pailles, cendres de cheminée) pour fabriquer un humus indispensable pour votre jardin. Une fois ce compost réparti, votre sol sera plus fertile. En plus de sa qualité de couche isolante, le compost ravira les vers de terre qui s’y multiplieront et produiront des galeries d’air nécessaires à la vie micro-bactérienne. Cela contribuera au développement des racines des plantes mais aussi favorisera l’évacuation de l’eau de pluie. Plus de flaques à la surface!

  • Réalisez un paillage

Dans cette même idée de préservation du sol, le paillage vous permettra de préserver l’humidité (donc de limiter les arrosages) et de protéger vos plantations des mauvaises herbes. Il suffit d’étaler une couche de matériaux autour de la base de vos plantes : produits biodégradables comme le compost de feuilles, les herbes broyées et séchées ou encore la sciure. Grâce à cette couche qui empêchera la lumière de pénétrer, les mauvaises herbes ne pourront plus pousser!

Une astuce pour l’été et les grosses chaleurs : répartir cette couche sur un sol humide et penser à ratisser régulièrement afin de laisser la pluie pénétrer le sol.

  • Économisez l’eau

Bien sur, pensez à récupérer l’eau de pluie. La meilleure saison pour installer son dispositif de récupération d’eau de pluie est le printemps en prévision des périodes sèches estivales.

Il est inutile de trop arroser : contrairement aux idées reçues, évitez d’arroser le soir et laissez sécher votre sol avant d’envisager un nouvel arrosage.

Encore une fois, l’eau de pluie est bien plus bénéfique pour votre espace vert que l’eau du robinet. Sa composition et sa température (qui est moins froide) sera bien plus appréciées par vos plantes.

Enfin regardez la météo afin de ne pas arroser quand il est annoncé de la pluie!

  • Créez un désherbant naturel

L’eau de cuisson des vos pâtes alimentaires (ou pommes de terre) a des vertus de désherbant naturel. A noter aussi que l’eau bouillante salée fonctionne aussi parfaitement contre la mousse ou les mauvaises herbes.

  • Obtenez de belles plantes

Comment fournir un apport de minéraux à vos plantes sans engrais chimiques? Il vous suffira simplement d’arroser vos plantes avec de l’eau de cuisson de vos légumes ou de vos œufs durs.

Vous voulez donner un coup de tonus à vos plantes et avoir de belles feuilles bien vertes ? Versez un verre de vin rouge dans votre arrosoir et arrosez.

Autre technique pour nourrir vos plantes : dissolvez de l’aspirine dans un bol de thé et arrosez-les (une fois par moins suffit).

  • Adoptez une lutte biologique

Créez votre propre insecticide biologique pour combattre ces armées de pucerons qui envahissent vos plus beaux rosiez. Trempez une bonne dose d’orties dans de l’eau (de pluie de préférence) pendant 5 à 7 jours. Diluez cette mixture avec de l’eau et pulvérisez-la sur la plante à pucerons.

Marre des fourmis? Éloignez les avec de la poudre de piment.

Les limaces vous agacent? Répandez une bande de sable autour des zones à protéger.

Les chats et chiens polluent votre jardin? Saupoudrez les surfaces à protéger avec du poivre de Cayenne.

  • Accueilliez la faune et la flore

Si votre jardin le permet, gardez un espace d’expression à la nature. Un coin de terre où la faune et flore sauvage créeront un équilibre dont tout le jardin profitera. Aménagez des habitats pour attirer diverses espèces : haie champêtre, nichoirs, mangeoires, mare, prairie fleurie…

Respecter la nature c’est aussi savoir l’accueillir dans son ensemble.

  • Plantez des variétés végétales peu communes

Entretenir une certaine diversité au sein de son jardin permet à son propriétaire de retrouver le goût des légumes peu connus (topinambours, panais, radis noir, roquettes) et les variétés de fruitiers ou de rosiers anciens. Participez à votre échelle à la biodiversité.

  • Associez les plantes compatibles

Comme chez les humains, certaines plantes s’aiment et s’entraident et d’autres s’apprécient guère. Il est important de connaître les associations de plantes. Cela vous permettra d’avoir une meilleure récolte en termes de qualité et de quantité. Par exemple les carottes et liliacées (poireaux, ail, oignon, échalote) sont deux familles qui se protègent réciproquement. Les légumineuses (fèves, haricots, pois) enrichissent le sol en azote. Il est donc recommandé de les associer à des plantes qui ont besoin de cet apport (la tomate ou les cucurbitacées).  Les liliacées et les légumineuses ne s’aiment pas. A séparer donc.

  • Un jardin sans cultures ne doit pas être un jardin inactif !

Lorsque votre jardin n’est pas en culture, le meilleur engrais sera d’y planter trèfles, luzerne, moutarde, colza, seigle, sarrasin, féverole pour nourrir votre sol. Et si vous avez besoin d’une pousse rapide entre deux cultures, pensez à la moutarde ou au colza.


A lire également sur le même sujet (bien plus détaillé !)

  • Les gestes pour jardiner au naturel


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