Magazine Médias

The Gates – Episode 1.02

Publié le 01 juillet 2010 par Speedu
. / What lies beneath
Saison 1, Episode 2 sur 13
Diffusion vo : ABC – 27 juin 2010
The Gates – Episode 1.02 The Gates – Episode 1.02 The Gates – Episode 1.02
L’enquête sur le meurtre de l’ancien chef de la police continue tandis qu’une nouvelle espèce fait son apparition.

Les jeunes … Gros potentiel sur ces jeunes mais malheureusement, la jeunesse de The Gates se résume à trois personnages : la fille, le quaterback et le nouveau. TOut tourne autour d’eux. L’un n’est pas aimé des chveaux, l’autre oui. Un est gentil, l’autre non. Et au milieu, la fille avec son étrange marque dans le dos. Comme tout le monde, j’ai pensé bêtement qu’à force de culbuter le quaterback garou, elle en devenait lentement une. Ou qu’elle était enceinte de lui. Ou un truc dans le genre, histoire de bien rappeler à quel point coucher, c’est mal (On est sur ABC, le network le plus conservateur de ce coté-là je vous rappelle). Mais non. La miss est en fait une demi succube, maman décédée en étant une. Mais qu’est-ce donc qu’une succube ? Facile, c’est le pendant féminin de l’incube. En clair, une succube est une démone qui se sert de la séduction afin d’attirer les hommes vers elle. Plusieurs variantes existent alors suivant les mythes. Elle prend l’apparence de la femme décédée ou non, elle intervient dans les rêves de l’homme (c’est le plus courant) ou dans la réalité. Elle se nourrit de l’énergie sexuelle dégagée pendant le rapport ou le dévore après le rapport sexuel. Parfois les deux se mixent puisqu’en consommant la semance de l’homme, on peut considérer qu’elle dévore les enfants qui auraient pu naitre grâce à celui-ci. Mais au final, ce qui attend l’homme (ou la femme dans le cas d’un incube) est la mort. On peut rapprocher la succube d’autres mythes tels que les sirènes par exemple.
En psychanalyse, la succube est une figure qui permet d’extérioriser ses désirs refoulés inconscients tel que l’inceste ou le viol (rapport avec une personne endormie, donc non consentante et passive).
La succube ou « succubus » est une figurine récurrente dans la culture des ces dernières années, notament dans le domaine de l’heroic fantasy et des jeux vidéo tels que World of Warcraft, Castlevania ou encore Darkstalkers dont Morrigan et Lilith sont très appréciées des artistes en herbe sur internet (on retrouve un paquet d’illustrations de ces deux succubes, aux limites des vampires, sur des sites tels que deviantart par exemple).
On retrouve également des succubes dans des films comme Jennifer’s Body, Succubus Hell Bent ou Splice par exemple et bien sûr, on les retrouve aussi dans des séries télévisées comme X-Files, Charmed, Hex la malédiction, Supernatural, Reaper ou plus surprenant, South Park. Et donc maintenant, The Gates.
Donc notre jolie lycéenne est une succube en devenir mais l’ignore. Papounet doit lu idire mais il ne le fait point. Pourtant la belle sait que quelque chose cloche puisqu’elle a rapidement stoppé son baiser avec le fougueux nouveau. Mais a t’elle vraiment compris ce qui se passait en elle ou bien a t’elle stoppé cet acte en prenant conscience qu’elle trompait son homme officiel ? Mystère. En tout cas, voilà encore une parabole sur les émois de l’adolescence très classique et basique déjà maintes fois traitée à l’aide d’autres figures surnaturelles. Je pense bien sûr à la tête de gondole de ces séries paraboles, Buffy contre les vampires.
C’est donc peu original (y compris dans le physique des castés, très typé) mais pour l’instant, cela s’avère regardable pour moi qui ait l’espoir qu’elle découvre vite sa nature et l’assume, devenant ce que l’on pourrait qualifier de slut ou salope. Mais comme on est sur ABC, je crains le pire coté gnan gnan de cette intrigue malheureusement.
Sinon, tout le reste de l’épisode nous parle de l’enquête sur le chef de la police décédé et son comportement de vendu, ce qui conduit Nick a interrogé les personnages supernaturels de la série comme papa garou ou la vampire et la sorcière.
Coté papa garou, on a un homme « bestial » dans le sens de violent. La découpe de l’animal chassée symbolise bien cela et j’ai trouvé assez étrange que Nick ne se pose pas des questions sur lui sous l’angle de la violence paternelle. Ces répliques m’ont vraiment fait pensé à cela, notamment quand il explique que c’est à lui de recadrer son fils après ses conneries. L’épisode ouvre peut-être des pistes de ce coté-là pour plus tard.
Du coté de la vampire Rhona Mitra, rien de bien génial de ce coté-là. C’est surtout au niveau de sa vie que cela a de l’impact. Du coté de l’enquête, à part le fait que le mari s’inquiète de savoir auprès de quelle rivière on a trouvé un cadavre rappelle que lui aussi en a laissé un près d’une rivière. Et là encore, je regrette que Nick n’ait pas relevé cela. Pourtant, il ne m’a pas paru bête ce policier.
Du coté de sa vie de vampire, c’est plus intéressant, devant jongler entre l’enquête, son amant, le chantage de la sorcière et l’amitié se nouant avec la femme nunuche de Nick. Mais elle reste trop en retrait pour le moment et trop effacée. Le seul point positif est que l’épisode semble conduire notre vampirette à être dépassée par la quantité de choses à gérer. Cela peut donner de bonnes choses si cela est bien travaillé jusqu’à ce qu’elle perd le contrôle de tout.
Il reste Devon la sorcière qui est un peu la grande gagnante de l’épisode, apparaissant comme une manipulatrice complète. Et même si elle n’est pas formidablement discrête, Nick et Claire sachant tous deux qu’elle est louche, elle parvient à ces fins, faisant accuser un innocent du crime du chef de la police alors que les indices prouvent quil n’y est pour rien et qu’elle oui, en manipulant par hypnose Nick et en récupérant le sang de vampire de Claire alors qu’il est évident pour Claire et pour nous que ce sang servira à tout autre chose. Et je rappelle que Peg, sa mentor, la soupçonne également d’utiliser ses thés afin de manipuler les gens.
Je sens bien que Devon la sorcière cherche à créer ou devenir une sorte de super monstre réunissant les capacités des divers éléments surnaturels de la communauté.
Bref, 6/10

Ce second épisode prend un ton bien différent du pilote, laissant tomber le coté super cliché et ringard pour un ton plus sérieux et cela fonctionne encore, malgré le coté ultra classique de l’ensemble et même assez poussif tant tout est déjà milles fois vu par ailleurs. Mais la mayonnaise prend toujours de mon coté. J’ai envie de savoir comment cela va tourner en espérant que cela parte dans tous les sens et que cela ne reste pas plan plan cul cul.
Et je ne peux bien sûr pas ne pas regretter que Shannon Lucio ne soit pas dotée des mêmes soutien gorge qu’elle avait dans Prison Break. Cela nuit fortement à ses arguments d’actrice quand même.

Retour à La Une de Logo Paperblog