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Retour dans le passé

Par Celinouchka

Relire les mots du passé.
Revivre les mots du passé.
Redécouvrir le passé.
Afin de construire l'avenir.
Du temps, toujours du temps, et puis il passe, et puis il revient, et puis il repart.
Et puis, il est temps.
Temps de recoller les morceaux.
Temps de jeter un regarde sur ce qu'il s'est passé il y a plus de deux ans.
Et reprendre les morceaux.
Sans rien attendre en retour.
Juste aimer, et vouloir retrouver l'autre, non pas comme il était, mais comme il est à présent.
Briser les tabous, les malentendus, laisses les larmes qui n'ont pas été versées couler sur ses joues.
Comprendre que l'on est aimé, que les gens ne nous ont pas quitté, qu'ils n'ont "simplement" pas compris, comprendre que l'on s'était mal exprimé.
Car l'on ne savait que dire, l'on ne savait comment exprimer quelque chose que l'on ne connaissait guère.
Une page se tourne, encore une, afin d'écrire une belle histoire, en reprenant les mots du passé, en regardant en avant, en ayant un espoir dans le coeur qui nous fait vivre et accepter l'autre, accepter que peut-être il dédaignera nous regarder, mais peut-être aussi que non, en acceptant que l'on n'est guère parfait, en acceptant que l'on ne cherche pas à copier, à recopier, ou à faire autre chose, en acceptant que l'on ne fait rien d'autre que d'aller son chemin.
J'ai relu les mots du passé, et les larmes me sont venues. J'ai relu mes mots du passé, et les larmes me sont venues. J'ai relu leurs mots du passé, et les larmes me sont venues, car je voudrais pouvoir tous les prendre dans mes bras, et pouvoir exprimer ce qu'il y a au fond de moi.
Je ne m'avoue pas vaincue par les mots; ils ont une dimension que je ne cerne pas, mais ils portent et donnent un ordre, une réalité à la vie. Je ne veux pas les abandonner, je voudrais juste pouvoir parler, parler, parler, avec tous ces gens.
Mais à quoi bon toujours vouloir se justifier ? Pourquoi ne pas simplement tourner la page et tout laisser derrière ? Car le passé est part de nous, car la direction de nos sentiments est fondée, et que ce qui vit dans mon coeur y vivra toujours, peu importe toute l'eau qui a pu, peut, pourrait ou pourra couler sous les ponts.
Je ne veux pas moraliser, je veux juste m'exprimer, je veux juste dire à tous, à tous, même s'ils ne le liront jamais, même s'ils s'en fichent. Je veux dire que je les aime, malgré tout.
Je veux dire qu'ils comptent pour moi, malgré tout.
Je veux dire que j'aimerais tant pouvoir tout leur expliquer, et faire qu'ils comprennent.
Je veux dire...tant de choses, que nous comprendrions bien mal dans nos esprits obtus.
Et je veux aussi dire, leur dire, leur demander, pardon, pardon pour le mal que j'aurais pu causer. Etait-il nécessaire ? j'en doute, mais je ne voyais pas d'autre issue, et je n'en vois toujours pas, même avec le recul. Mais il y a toujours une solution moins pire, plus douce.
L'enfer, c'est de vouloir fuir la souffrance et le pardon pour se terrer dans une grotte.
Je ne veux pas me jeter des fleurs, je ne les mérite pas.
Je suis humaine.
C'est mon plus gros défaut.
Et sans doute ce qui fait que je puisse aimer.


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