Les filles à go go go

Ah! l’époque des mini-jupes, des jeans à pattes d’éléphant, des danseuses à gogo! Les futurologues faisaient de séduisantes prédictions. L’an 2000 serait la société des loisirs. La technologie nous rendrait la vie facile. La semaine de travail serait désormais de quatre jours. Où êtes-vous, devins, que je vous cause un brin?

Vous avez bien raison de rester dans vos cachettes avec votre poudre de perlinpimpette. Parce que je vais me permettre quelques esclandrettes. Je m’en inspire aujourd’hui pour honorer celles qui n’ont jamais autant travaillé. Ces femmes multifonctions dotées d’une conscience haute définition. Celles dont le compteur est apparemment détraqué. Mes amies, les filles à go go go.

Fatiguées, crevées, essoufflées, que font-elles? Elles continuent d’avancer. Car elles ont pour mantra, vous aurez deviné, go, go, go! Elles courent entre frigo et fourneau, marmots et métro, boulot et condo, resto et dodo. En autant de temps qu’il n’en faut pour devenir dingo. Et tout ça à coups de subito-presto, d’illico.

Et de méli et de mélo. Pour ceux-là, elles peuvent compter sur moi.

Je les admire d’autant plus que je suis moi-même une rescapée de la germainite aigüe. Vous savez, celle qui gère et qui mène. Celle qui se croit indispensable. Irremplaçable. Inépuisable. Impensable? Pas quand on se prend pour le lapin rose énergétique et que sa mégapile carbure à l’adrénaline.

Tout mon être porte les traces de cette exaltante course contre la montre. Montre ce que tu as dans le ventre, ma Dodo. Montre aux autres de quoi tu es capable. Montre le beau, le fort, le joyeux. Et le laid, le faible, le malheureux? Au fond du panier, avec mon moral, sous tout ce qu’il me restait encore à faire.

Puis, bang! Devant moi, un panneau : WOH! Enfin une pause pour comprendre ce phénomène. Les paniers sont faits pour se remplir, parce que la nature a horreur du vide. À nous de déterminer et son contenu et ses priorités.

Les filles, je vous annonce que la génération du go go go tire de la patte. Elle est cernée jusqu’au menton. Son parcours est jalonné de surmenages, dépressions, épuisements et raz-le-pompons. Sa fin remplit l’horizon. Je continue? Oui? Non?

Les filles, je connais votre géant cœur en or. Vous êtes d’intarissables fontaines de générosité. La prochaine fois que vous donnerez sans compter, pensez à vous inclure dans la liste des privilégiés. Vous le méritez! Yé!

♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥

Vous aimez? Merci de partager. Encore? Cliquez sur l’onglet NOS BOGS.

Filed under: Bog détente