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Black Joe Lewis, une voix soul explosive

Publié le 05 juillet 2010 par Bud_bendy

Certaines voix, certains riffs, certaines rythmiques vous marquent au quotidien. A l'écoute du déjà culte premier album de Black Joe Lewis, on se dit qu'on approche le 7e ciel du blues teinté de rock. Et ce n'est que le début !

En ce lundi 19 avril 2010, il y a foule au café de la danse pour Black Joe Lewis. Certains demandent si le nuage de cendre islandais aura eu raison de cette bête de scène déjà observée sur de nombreux réseaux sociaux ou vidéos, dans des émissions à grande audience américaine, où l'on croit y voir la réincarnation de James Brown, ce qui laisse présager du meilleur pour le concert du soir.

Après deux heures de live intensif, on se demande vraiment où Black Joe Lewis and the Honeybears a pu faire une set list qui fait deux fois la durée du premier et unique album du groupe. Un opus qui offre déjà son lot de titres phares.

Gunpowder à l'ouverture du disque donne le ton avec une rythmique tout droit sortie des années 70, une basse et des cuivres qui cavalent tout le long de cette mélodie sur laquelle Black Joe Lewis laisse transparaître une énergie électrique.


Ensuite, s'en suivent des chansons entraînantes, à la pointe de la soul où l'ensemble de ce groupe semble s'éclater à produire un son plongeant chacun dans l'univers black de la musique Soul et Rock'n'roll. Sauf que Joe Lewis vient du Texas, et qu'il a appris la musique à 17 ans dans un magasin de guitares qu'il devait garder pour job étudiant. Ses premiers concerts sont chaotiques, son caractère et le trac le poussent à boire pour monter sur scène. Puis vient le temps de la reprise en main, il rajoute "Black" à son nom de scène et arrive en Europe avec de solides arguments.

On applaudit des deux mains au concert l'ensemble du groupe qui, d'une même énergie, montre bien qu'il n'y a pas dans la soul d'aujourd'hui que les sonorités trop mixées, recherchant la perfection, des Amy Winehouse et Duffy, mais aussi un son plus profond, plus écorché fait de cordes et cuivres voyageant entre funk, rock, punk et blues.
De Sugarfoot à Boogie, en passant par Bobby Booshay, chaque titre reste dans la tête et laisse place en live à de nombreux solos de Black Joe Lewis aussi bien à la guitare qu'à l'harmonica.

Reste le temps pour ce groupe plein d'espoir de confirmer les nombreuses attentes d'un public français, friand de ces nouvelles tendances soul retro remises au goût du jour par des jeunes tels qu'Eli "Paperboy" Reed, Sharon Jones ou encore Alice Russel.


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