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Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire !

Publié le 08 juillet 2010 par Ruminances

Posté par Rémi Begouen le 8 juillet 2010

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Cette phrase est la seule que sait dire l’insolite perroquet Laverdure de l’insolite roman ‘Zazie dans le métro’ (elle-même insolite) du non moins insolite poète Raymond Queneau. Bon. Au risque de me (et nous) répéter, j’vais vous causer de c’qui s’passe. Bon. J’abrège ! Faut agir, quoi ! Quitter le perchoir à perroquets. S’envoler dans la verdure : vivre libre… Rentrer dans le tas des maquignons qui croient nous gouverner et de ceux (‘parti de gouvernement’, tu parles !) qui croient leur succéder en 2012 avec nos voix de perroquets. Bon (je m’répète !), j’voulais aborder sous un autre angle le ‘bla-bla du ras-le-bol’ (et ras-le-blog) sur l’actualité politique. Celui par exemple de la soi-disant opposition entre ‘manuels et intellectuels’, ceux qui font et ceux qui causent, ceux d’en bas et ceux d’en haut. Tu parles ! : Nous connaissons tous (je l’espère !) des manuels qui, non seulement causent bien, mais pensent mieux que de pseudo-intellos qui ont peur d’un marteau. Me revient par exemple cette réflexion d’un charpentier de mes amis (du temps où je faisais ce dur et beau métier) qui disait, à la suite d’un stupide accident de travail : ‘Le premier muscle de l’ouvrier c’est son cerveau, pas son bras’. Mais, objectera quelque intello, c’est idiot puisque le cerveau n’a pas de muscles : Et la métaphore de la poésie, c’est idiot ? : Non, c’est de la sage philosophie, na !

Il est aussi des intellos qui pensent bien, tel le sociologue Pierre Bourdieu qui disait souvent : ‘Il faut savoir dire d’où l’on parle’ : De quelle couche sociale, de quelle enfance et éducation, bref de quel conditionnement culturel et évènementiel ?… Autrement dit : ‘cékikikoz ?’, un perroquet ou un amoureux de vivre sa liberté ? Un autre intellectuel que je respecte, ayant conscience de son origine conditionnée, disait en substance ceci : ‘Il faut construire son chemin de la liberté, ne pas se résigner à l’ornière du chemin tracé’ : Jean-Paul Sartre.

Sommes-nous si loin de l’actualité ? Non. A l’échelle nationale, nous sommes tous scandalisés de l’affaire de fric dans le bling-bling ; à l’échelle internationale, nous sommes tous victimes du pillage des ‘banksters’, en plus des catastrophes écologiques (Golfe du Mexique…) et des guerres (Afghanistan, Israël, etc.) : Tous, dans toutes les couches sociales (1% de la population mondiale de trop-riches exclue) du monde entier… qui s’effondre sous nos yeux, de manuels et d’intellectuels mêlés. Alors non au perroquet : on s’invente notre envol libertaire, on agit partout.

Rêvolution ou révolutions ?…


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