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FVZA (Tome 1)

Par Darocha

FVZA (t.1) Après la mort de leurs parents lorsqu'ils étaient enfants, Landra et Vidal furent recueillis par leur grand-père, le professeur Hugo Pecos. Ancien membre d'une organisation gouvernementale américaine, celui-ci a consacré son existence à l'éradication des vampires et des zombies. En effet, depuis la naissance de l'Etat d'Amérique, les morts-vivants ont constitué un problème que les premiers colons combattaient déjà au moyen de milices locales spécialement créées. Au sortir de la guerre de sécession, le Président Ulysse Grant décida la création de la Fédéral Vampire and Zombie Agency afin de coordonner les diverses actions sur le territoire national. Cette agence fut fermée au milieu des années 1970 après la fin des dernières manifestations vampiriques officiellement observées. Malgré tout, le professeur Pecos reste persuadé que les morts-vivants hantent encore le monde et que bientôt ils séviront de nouveau contre l'humanité.
FVZA (Tome 1) Genre : Comics
FVZA (Tome 1) Scénario : David Hine
FVZA (Tome 1) Dessin : Roy Allan Martinez
FVZA (Tome 1) Editeur : Soleil
FVZA (Tome 1) Année : Mai 2010

Scénarisée par David Hine (Civil War : X-Men), la série FVZA publiée au sein de la nouvelle collection US Comics des éditions Soleil est présentée comme un événement. L’action de ce thriller fantastique est située dans une réalité alternative où les vampires et les zombies ont fait partie de la vie quotidienne durant de nombreuses années. Le scénario proposé est bien pensé : le vampirisme et la zombification sont ici abordés sous l’angle d'une épidémie virale. En outre, l'auteur s'est attaché à rendre son récit le plus réaliste possible en incorporant un aspect historique dans le vécu de ses personnages. Loin du mythe conventionnel ayant trait aux vampires, ou de la vision plutôt romantique des dernières productions cinématographiques (Twilight), le scénariste introduit l’idée selon laquelle le "virus" pouvait être employé comme arme biologique terroriste par des morts-vivants revanchards passés près de l’éradication. Malgré ces éléments positifs, la trame présente tout de même des airs de déjà vu : une infection causée par un personnage qui se joue des mesures de sécurité, des conflits internes entre jeunes buveurs de sang qui s’affichent « au grand jour » et leurs ainés qui préfèrent la discrétion, des autorités globalement à la ramasse et obligées de faire appel au vieux de la vieille retiré depuis des années au fin fond d'un trou perdu… Le concept n’est donc pas vraiment original, même s’il est correctement traité.
Le point fort de FVZA se trouve dans les dessins très réussis de Roy Allan Martinez. Son trait des plus réalistes renforce avec efficacité l'ambiance gore instaurée par David Hine. Il est visible que l'auteur a pris un certain plaisir en représentant les non-morts dans leurs diverses entreprises macabres. De même, la mise en page soignée fait la part belle aux grandes cases qui facilitent le suivi de l'action. Le très bon travail du coloriste Kinsun Loh doit aussi être mentionné car il contribue grandement à l'impression globalement positive qui se dégage du traitement graphique.
Les présentations étant désormais faites, les événements devraient se précipiter lors du prochain opus comme semble l’indiquer le dénouement de ce premier tome. Prévue en trois volumes, FVZA est une série destinée de prime abord aux amateurs du genre.

Chronique également publiée sur www.bdgest.com

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