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Pink Floyd #2-The Wall-1979

Publié le 09 juillet 2010 par Numfar
Pink Floyd #2-The Wall-1979

Pink Floyd #2 :

Richard Wright : claviers

Roger Waters : chant, basse

Nick Mason : batterie

David Gilmour : chant, guitare

Novembre 1979 : finalement sort le nouveau chef d'oeuvre du Floyd, le double "The Wall" (#3 UK-#1 US) produit par Roger Waters, David Gilmour et Bob Ezrin.

In the flesh ?-1 (Waters)

The thin ice (Waters)

Another brick in the wall-1 (Waters)

The happiest days of our lives (Waters)

Another brick in the wall-2 (Waters)

Mother (Waters)

Goodbye blue sky (Waters)

Empty spaces (Waters)

Young lust (Waters-Gilmour)

One of my turns (Waters)

Don’t leave me now (Waters)

Another brick in the wall-3 (Waters)

Goodbye cruel world (Waters)

Hey you (Waters)

Is there anybody out there? (Waters)

Nobody home (Waters)

Vera (Waters)

Bring the boys back home (Waters)

Comfortably numb (Waters-Gilmour)

The show must go on (Waters)

In the flesh !-2 (Waters)

Run like hell (Waters-Gilmour)

Waiting for the worms (Waters)

Stop (Waters)

The trial (Waters-Ezrin)

Outside the wall (Waters)

"Alors comme ça on voulait aller au spectacle ?"lance Waters à ses fans dans "In the flesh?-1", mais tout à changé, Pink Floyd ne sera plus jamais le même.

"Pink n'est pas bien il est resté à l'hôtel" continue t'il dans "In the flesh!-2", rappelant les heures sombres du Floyd lors des premiers naufrages de Syd Barrett, dont l'ombre plane sur cet album.

Le personnage de Pink est en fait à mi-chemin entre Waters et Barrett.

Enfant, il ne connaît pas son père mort à la guerre et est élevé par sa mère, un rien possessive et protectionniste.

Il subit l'horreur de l'école dans laquelle on tente de le formater.

Devenu une rock-star, il est confronté au cirque du show-business, les drogues, les groupies, et plonge dans la folie dans laquelle il trouve refuge.

Devenu dictateur fasciste, il tente de faire régner le nouvel ordre mondial.

Finalement, il passe en procès dans lequel il revoit les personnages de sa vie l'accuser de tous les torts et reçoit le châtiment ultime : le mur qu'il s'était construit toute sa vie autour de lui explose et ses pensées sont mises à nues devant les siens.

Sous exposé sur "Animals", Wright est cette fois-ci largement absent de "The Wall", ses parties de claviers étant joués généralement par Gilmour ou par des musiciens de studios, voir par Bob Ezrin.

Cet album est né d'une collaboration étroite et réussie entre Waters et Gilmour, qui pourtant se plaindra de n'avoir été crédité que sur trois chansons, prétendant avoir co-écrit "Hey you", la partie instrumentale de "Is there anybody out there", et n'a jamais accepté que son "Comfortably numb" composé seul soit crédité "Waters-Gilmour".

Cet album, dominé largement par la guitare de Gilmour, comprends de très grands moments comme "Another brick in the wall" en trois parties, le bucolique "Goodbye blue sky", "One of my turns" morceau lent qui finit par exploser furieusement, le très beau "Hey you", et le sommet de l'album : "Comfortably numb" qui offre deux solos parmi les plus beaux de Gilmour sans oublier "Run like hell" qui, comme son titre le laisse supposer, est d'enfer.

Sur la première version vinyle, le texte de la chanson “What should we do now?” était imprimé, mais la chanson fut supprimée au dernier moment sans que l’on puisse changer les pochettes, qui seront modifiées pour les rééditions futures.

Premier single anglais depuis 1968 : “Another Brick In The Wall Part 2” (#1 UK-#1 US) et premier clip vidéo.

Sur scène, The Wall sera l'occasion d'un spectacle étonnant (filmé mais malheureusement jamais sorti en vidéo) dans lequel un mur est monté devant les musiciens pendant la première partie et qui explose à la fin de la 2e partie.

© Pascal Schlaefli


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