On aurait du arrêter au numéro 3 les enfants car là, franchement, il n’y a pas que Shrek qui se cherche dans ce long métrage…
Tout ce qui faisait l’intérêt de la série, cet humour quelques fois un peu « pipi-caca » mais qui nous faisait mourir de rire, à tout bonnement disparu au profit d’une morale typique du « made in USA » : « mon-dieu-qu’-il-est-bon-d’-être-marié-et-avoir-des-enfants » ; beurk!
Pour être honnête, il n’y aurait pas eu les fameux gros yeux ronds du Chat Potté, je ne suis pas sûre que j’aurais souri une seule fois.
Comme quoi, le titre « Il était une fin » n’est pas mal trouvé…
Après avoir vaincu un méchant dragon, sauvé une belle princesse et le royaume de ses parents, que peut encore faire un ogre malodorant et mal léché ? Domestiqué, assagi, Shrek a perdu jusqu’à l’envie de rugir et regrette le bon vieux temps où il semait la terreur dans le royaume. Aujourd’hui, tel une idole déchue, il se contente de signer des autographes à tour de bras. Trop triste…
C’est alors que l’habile et sournois Tracassin lui propose un contrat. Shrek se retrouve soudain transporté dans un monde parallèle totalement déjanté où les ogres sont pourchassés, où Tracassin est roi, où Fiona et son bien-aimé ne se jamais rencontrés…
Shrek va-t-il réussir à déjouer le sortilège, à repasser de l’autre côté du miroir, à sauver ses amis, à retrouver son monde et reconquérir l’amour de sa vie ?