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L’Été photographique de Lectoure du 17 juillet au 22 août (32)

Publié le 11 juillet 2010 par Philippe Cadu

L’Été photographique de Lectoure du 17 juillet au 22 août (32)

L’Été photographique de Lectoure du 17 juillet au 22 août (32)

http://www.centre-photo-lectoure.fr/

L’Été photographique de Lectoure du 17 juillet au 22 août (32)

Week-end d’inauguration samedi 17 et dimanche 18 juillet :

projection du film Hiroshima mon amour en présence d’Emmanuelle Riva,

Expositions d’Emmanuelle Riva, Henri Salesse, Masao Okabe, Rodolf Hervé, Juraj Lipscher, Beatrice Minda, Hortense Soichet, Alix Delmas, Rémy Marlot, Gaël Bonnefon.

Chaque édition de l’Été photographique est une invitation à une promenade artistique dans la ville. Une dizaine d’expositions dans cinq ou six lieux révèlent des démarches artistiques singulières, souvent inédites. Cette année, le festival investit un nouveau lieu patrimonial au cœur du centre historique.

Comment vivait-on à Hiroshima en 1958, treize ans après l’anéantissement de la ville ? Sur les photos d’Emmanuelle  Riva, la vie semble si simple – évidente- comme si la tragédie n’avait pas eu lieu. En 1951, à Rouen, la vie reprend aussi ses droits, dans un certain dénuement, ainsi que le montre l’enquête photographique d’Henri Salesse.

L’un des fils rouges de cette édition est ainsi le rapport entre les habitants et leur cadre de vie. On le retrouve dans les vues d’appartement d’Hortense Soichet qui révèlent la diversité des conditions de logement dans le quartier de la Goutte d’or. Même en l’absence de leurs occupants, ces appartements respirent la vie, à l’opposé des décors sans âme de l’Hôtel de Rome (Beatrice Minda) ou des Body Shops de Juraj Lipscher, comme si ces lieux excluaient la vie qu’ils sont censés encadrer.

C’est au contraire une vie sans cadre, dans ses dérèglements et ses débordements, un défilement  de moments intenses – jouissance, souffrance, bonheurs, dérives… – qui surgit dans les œuvres autobiographiques de Rodolf Hervé et de Gaël Bonnefon. Quant aux paysages et architectures photographiés ou filmés par Alix Delmas et Rémy Marlot, ce sont des théâtres pour l’imaginaire.

Construire une mémoire, se construire ou se reconstruire sur les repères de la mémoire : ces questions forment un autre fil rouge de l’Été 2010. Masao Okabe relève par frottage les empreintes des lieux et des êtres, donnant un écho contemporain aux évocations de l’après-guerre d’Emmanuelle Riva et d’Henri Salesse.

Nous vous invitons à nous rejoindre le 17 juillet pour la projection du film Hiroshima mon amour en présence d’Emmanuelle Riva, coup d’envoi de cette 21e édition.

François Saint Pierre

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