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Ngaoundéré: Un élément de l’Esir abattu par des trafiquants

Publié le 17 juillet 2010 par Lebrunal

Le gardien de la paix principal Allahmdou Léger a été abattu jeudi dernier

C'est aux encablures de 23 heures que le corps sans vie du gardien de la paix principal Allahmdou Léger Bruno a été découvert par des passants. L'homme s'est très vite fait remarqué, puisqu'à côté de lui gisait également sa moto dont les phares attiraient l'attention. La scène se déroule alors non loin de la gare marchandise de Ngaoundéré, et les collègue de la victime sont très vite alertés grâce au 117. La reconstitution fait état de ce que le gardien de la paix principal aurait été agressé alors qu'il se rendait à son lieu de service. Il avait quitté quelques minutes plutôt son domicile du quartier Gada-Mabanga sur sa moto de marque TVS. C'est en chemin qu'il aurait alors surpris des trafiquants de gasoil en pleine opération qu'il a tenté sans doute d'intercepter. La chaude empoignade qui s'en suivra va finalement mettre à terre le policier. Les trafiquants visiblement nombreux, vont assener un coup de couteau qui mettra définitivement à terre celui qui risquait fort de mettre à mal leur entreprise nocturne.

Cette même nuit du jeudi 8 juillet, les éléments de l'Equipe Spéciale d'Intervention Rapide (Esir), n'ont pas hésité à boucler un large péri mettre, espérant mettre main sur les trafiquants. Finalement, un seul suspect sera appréhendé, un homme d'une trentaine d'année environs qui affirmait vouloir se rendre à Dang et qu'il attendait un taxi.

Des conclusions du médecin, le gardien de la paix principal Allahmdou Léger Bruno est mort des suite d'une blessure profonde. " l'entaille ne lui a laissé aucune chance de survie puisque le couteau a traversé la parois thoracique ", conclut le médecin légiste. Si aujourd'hui encore le jeune natif du département du Mayo-Rey est regretté par ses collègues de service, c'est en raison notamment de son ouverture. " Nous regrettons seulement qu'il ait foncé seul sur ces nombreux brigands, il voulait faire son travail ", affirme un inspecteur de police en service à l'Esir. Le même inspecteur nous confie d'ailleurs que la victime avait repris service la veille, après plus d'une semaine de congé auprès de sa femme qui venait de subir une césarienne.

David Wanedam, in L'oeil du sahel


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