Presque les mêmes motifs, et presque la même punition

On se doutait bien qu'une semaine ne suffirait pas aux Springboks pour trouver la solution au problème All Balcks. On en a eu la confirmation ce samedi.

Même si l'agressivité défensive des Boks a semblé plus efficaces qu'il y a huit jours, et malgré deux essais inscrits contre zéro lors de la précédente confrontation, les hommes de Peter de Villiers n'ont jamais semblés en position de l'emporter. Ils ont encore encaissé trente points et quatre essais, et peuvent remercier la mauvaise soirée de Dan Carter, qui a laissé une quinzaine de points en route. L'indiscipline des hommes en vert leur a encore coûté cher, tout comme l'absence de solution de rechange face à l'excellente défense des All Blacks.

Et ce ne sont pas les pauvres pretextes du coach Sud-Africain qui changeront quoi que ce soit à un constat très simple : actuellement, les Blacks sont très largement supérieurs à quiconque. En accusant l'arbitrage (et plus particulièrement celui du nord) d'être responsable de la défaite des siens, De Villiers ne rend pas service au rugby de son pays. Il ferait mieux de se poser la question de savoir pourquoi les Springboks sont aussi inefficaces, pourquoi leurs adversaires Néo-Zélandais lisent leur défense aussi facilement, et dans quelle mesure le "tout au pied" est condamné à l'échec face à cette équipe.

On le répète, si aucun plan "B" n'est mis au point par le staff Sud-Africain, on ne donnera pas cher des chances des Boks dans un an. Et ce ne sont pas les exploits des Bulls ou des Sharks qui y changera quelque chose...