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Aphex Twin – Polynomial-C

Publié le 28 mai 2010 par Guilman

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Putain 1 mois et demi. 1 mois et demi que ce blog existe et je n’ai toujours pas parlé d’Aphex Twin ! Les personnes qui me connaissent bien pourraient trouver ça surprenant (j’ai déjà eu quelques remarques à ce propos d’ailleurs). Est-ce par oubli, par négligence, ou par peur de « chroniquer » une oeuvre du dieu vénéré Richard D James ? Je ne sais pas trop mais je pencherai plutôt pour la troisième hypothèse. En même temps je m’en fous, tu t’en fous, il s’en fout, nous nous en foutons, vous connaissez la suite… Pour mon 50ème billet (oui déjà), j’ai décidé (en accord avec moi-même) d’étaler mes connaissances sur Monsieur James comme une bonne confiote aux pruneaux (vous connaissez l’adage, « la culture, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale) par le biais de Polynomial-C, sans doute l’un des meilleurs titres du maître de l’électronique.

Sorti très discrètement sur l’EP Xylem Tube en 1992 chez le génial label belge R&S Records, Polynamial C n’a pas connu le succès escompté à sa sortie pour plusieurs raisons, la plus évidente étant qu’un jeune musicien, aussi talentueux soit-il, n’édite pas son premier EP à des centaines de milliers d’exemplaires. Après un premier album très remarqué, Selected Ambient Works 85-92, R&S décida de rééditer les premiers travaux d’Aphex Twin (les EP Digeridoo et Xylem Tube et le premier Analogue Bubblebath) sous la forme d’une compilation sobrement intitulée Classics : treize titres pour 1h15 d’Aphex première époque. En plus de ces trois premiers EP, cette « compile » comporte un titre rare (Metapharstic), deux remix de Mark Trauner (un dj Hardtek teuton plus connu sous le sobriquet de Mescalinum United), et un live du morceau Digeridoo enregistré à Cornwall en 1990.

Polynomial C est certainement un des meilleurs morceaux d’Aphex (je sais je me répète), même si l’expression « meilleur morceau » n’a sans doute aucun sens. En tout cas, il est dans mon top 5. Fondamental (dans la carrière du producteur et dans l’histoire de la musique électronique), historique et indispensable, Polynomial-C frôle la perfection. Produit alors que Richard D James n’avait que 20 ans, ce titre est le reflet d’une époque, celle des raves, celle d’une musique qui se testait, ne savant pas exactement où elle allait. Mais certains génies comme lui ont réussi à donner une âme et ses lettres de noblesse à un style musical qui en était pourtant dépourvu. Car c’est là ou réside le génie de Richard D James : réussir à insuffler des tonnes d’émotions dans des productions exclusivement électroniques.

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