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Top 10 des Tours de France perdus par malchance...

Publié le 20 juillet 2010 par Mart1

Dans le cyclisme, la malchance porte un surnom : on l'appelle la Sorcière aux Dents Vertes. Bien avant 2010, des "faits de course" ont fait et défait la course.
Voici donc le Top 10 des Tours de France perdus à cause d'un coup du sort :

Eugène Christophe 1 - En 1913, 1919 et 1922, à 3 reprises, Eugène Christophe a perdu le Tour de France sur incident mécanique. A chaque fois à cause d'une fourche brisée. A l'époque, le règlement prévoyait qu'un coureur devait réparer seul, sans assistance. En 1913, Christophe a parcouru pas moins de 15km à pieds pour rejoindre une forge et réparer lui même son vélo brisé.
2 - Toujours en 1922, alors qu'Eugène Christophe a brisé sa fourche pour la 3ème fois, c'est le Français Jean Alavoine qui hérite du maillot jaune. Mais il le perd sur crevaison. Sur les 2 étapes suivantes, à chaque fois une crevaison l'empêchera de reconquérir son maillot. Plus tard, c'est le belge Hector Heusghem qui le perd sur pénalité. Le maillot atterri alors sur les épaules d'un autre belge, Firmin Lambot, qui gagne alors du surnom de « chanceux ». Furieux, il estime ne rien devoir à la chance, et donne rendez-vous à ses détracteurs l'année suivante.

René Vietto 3 - En 1934, le jeune René Vietto fait sensation dans la montagne. Mais dans les Pyrénées, à deux reprises, il doit s'arrêter pour donner sa roue puis son vélo à son leader Antonin Magne. L'image de ce garçon de 20 ans, en pleurs sur le bord de la route, émue le France entière.
4 - En 1956, André Darrigade est victime d'une crevaison dans l'étape Luchon-Toulouse. Son directeur sportif, qui a fait le choix d'un autre leader, est trop loin derrière et ne peux le dépanner. Darrigade doit se débrouiller seul et regonfle son pneu avec une pompe. Il terminera l'étape en pleur, conscient qu'il vient de perdre le Tour de France.
5 - En 1964, le grand duel entre Jacques Anquetil et Raymond Poulidor coupe la France en 2. Dans l'étape Andorre - Toulouse, Anquetil (qui avait fait la fête la veille) est en grande difficulté, lâché par ces principaux rivaux. Au somment le Tour semble perdu. Pourtant, profitant de la descente dans le brouillard, maitre Jacques finira par rejoindre ses adversaires. Poulidor est alors victime d'un bris de rayon. Pour l'aider à repartir, son mécanicien, le pousse si fort que Poulidor se retrouve dans le fossé. L'éternel second terminera finalement à plus de 2 minutes du futur vainqueur.

Luis Ocana 1971 6 - En 1971, 2 champions d'exception, Merckx et Ocaña se livrent un duel d'anthologie. Alors que le belge a dominé les premières étapes, l'Espagnol s'en va conquérir le maillot Jaune dans la montagne. La victoire finale se profile pour Ocaña, meilleur grimpeur que son rival. Profitant de le descente du col de Mente, Merckx attaque et file comme un kamikaze. L'Espagnol, qui tente de le suivre, chute puis se relève. Mais il ne peut éviter d'autres coureurs qui le percutent violemment. Ocaña, évacué par hélicoptère, est contraint à l'abandon, laissant la victoire finale à Eddy Merckx.
7 - En 1983, en l'absence de Bernard Hinault, c'est Pascal Simon qui fait sensation sur le Tour de France en s'emparant du maillot Jaune à Bagnères-de-Luchon. Mais le lendemain il chute et se fracture l'omoplate. Il repart et conserve néanmoins son maillot. Jean-François Bernard 1987 Pendant toute une semaine, il luttera contre la douleur mais devra finalement abandonner dans les Alpes, laissant sa tunique à Laurent Fignon.
8 - En 1987, Jean-François Bernard, le dauphin désigné de Bernard Hinault, crée l'événement en remportant l'étape contre-la-montre du mont Ventoux et endosse le maillot jaune. Malheureusement, le lendemain, sur le route vers Villard-de-Lans, il crève. Esseulé, il est attaqué de toute part. Finalement, Delgado remporte l'étape tandis que Roche s'empare de la tunique de leader. Jeff ne refera jamais son retard, et terminera 3ème à Paris.
9 - En 1998, sur la route du plateau de Beille, Jan Ullrich, alors Maillot Jaune, est victime d'une crevaison au pied de la montée finale. Il revient sur le groupe de tête mais ne peut répondre ensuite au démarrage foudroyant de Marco Pantani. Le grimpeur italien s'envole vers la victoire d'étape et reprend 1'40" au Maillot Jaune. Quelques jours plus tard, sur la route vers les 2 Alpes, alors que Pantani est devant depuis le col du Galibier, Ullrich est à nouveau victime d'une crevaison. Ce jour là, il abandonne 8'57" à l'italien et perd définitivement le Tour de France. Chute sur le Tour de France 1999 au passage du Gois - Photo : Deschamps
10 - En 1999, Alex Zülle prend le départ du Tour plein d'ambitions. Mais dès la deuxième étape, une chute collective au passage du Gois lui fait perdre plus de 6 minutes. Son moral est atteint, dés les premiers jours de course. Pourtant, à Paris, le Suisse ne terminera qu'avec 7 minutes de retard sur Lance Armstrong.


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