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Le W3C kézaco ? STONEPOWER vous dit tout… (part 1/2)

Publié le 22 juillet 2010 par Stonepower @stonepower13

Le W3C kézaco ? STONEPOWER vous dit tout… (part 1/2) 

"Mettre le Web et ses services à la disposition de tous les individus, quel que soit leur matériel ou logiciel, leur infrastructure réseau, leur langue maternelle, leur culture, leur localisation géographique, ou leurs aptitudes physiques ou mentales. » – Tim Berners-Lee

Lorsqu’on parle des normes W3C, il s’agit en réalité d’un consortium (World Wide Web Consortium) qui regroupe les entreprises qui produisent ou utilisent des logiciels liés au Web. On y trouve en particulier Microsoft, AOL, Adobe, Sun, IBM et bien d’autres. Leur vocation est de produire, avec les entreprises y participant, des normes techniques par consensus des participants. C’est ainsi que HTML 4.01, XHTML et CSS ont été définis.

Le W3C kézaco ? STONEPOWER vous dit tout… (part 1/2)

Un peu d’histoire…

La première proposition de WWW a été soumise au CERN par Tim Berners-Lee en 1989, puis affinée par lui-même et Robert Cailliau en 1990.

Le premier serveur web aux Etats-Unis fut mis en ligne en décembre 1991, là aussi dans un institut de recherche pure : le Centre de l’accélérateur linéaire de Stanford (SLAC), en Californie.
Après l’apparition des navigateurs disponibles sous Windows et sous Mac, la Communauté européenne approuva son premier projet Web (WISE) à la fin de l’année 1993. Le CERN étant l’un des partenaires.

Fin 1993, il y avait plus de 500 serveurs Web connus, et le WWW représentait 1% du trafic Internet, ce qui semblait beaucoup à cette époque !
Fin 1994, le Web comptait 10 000 serveurs, dont 2000 à usage commercial, et 10 millions d’utilisateurs.

Pour que le Web reste un standard ouvert utilisable par tous, dont personne ne puisse devenir propriétaire, le CERN soumit un projet à la Commission de l’Union Européenne. L’aboutissement du projet fut un Consortium International, en collaboration avec l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT), que Tim Berners-Lee contribua à mettre en place. Le Web constituant une activité hors de la mission première du Laboratoire, un nouveau siège était nécessaire pour le développer. La Commission Européenne se tourna alors vers l’Institut National de la Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA) francais, pour prendre le relais.

En janvier 1995, le Consortium international World Wide Web (W3C) fut fondé « pour amener le World Wide Web au maximum de son potentiel en développant des protocoles communs qui encouragent son évolution et assurent son utilisation génerale. »

Tim Berners-Lee en est toujours le directeur.

Les normes W3C à l’heure actuelle

Aujourd’hui, un site normé W3C respecte tous les standards, il est visible par tous les navigateurs modernes, sans exception.

Les pages qui respectent les standards du Web s’affichent de 30 à 80% plus vite que celles réalisées par les techniques des années 90. Ainsi, l’on gagne du temps, donc on travaille mieux.

On fait également le choix d’un navigateur plus efficace, plus confortable et plus sûr que celui imposé lors de l’acquisition du matériel.
L’accessibilité est simplifiée : version du site compatible avec des navigateurs de génération future, diminution de la bande passante, du temps de téléchargement, optimisation des feuilles CSS, du chargements des pages, réduction des coûts de maintenance, simplification du HTML, modifications plus accessibles… Un travail facilité pour les développeurs web!

L’utilisation des standards du Web permet également la composition de sites beaucoup plus compréhensibles pour les personnes handicapées (aveugles, malvoyants, handicapés moteur…). Celles-ci peuvent ainsi bénéficier des services du Web (acheter, s’informer…) sans avoir à se déplacer pour le faire.

Les usagers des navigateurs modernes profitent également de tous les avantages apportés par ces derniers tels que le confort, la sécurité et les améliorations permanentes.

Malheureusement, seulement 4,13 % des sites web se conforment aux standards du World Wide Web Consortium (W3C), selon une étude à grande échelle réalisée par le producteur de navigateurs web Opera auprès de 3,5 millions d’URL.
Plus étonnant encore, seule la moitié de tous les sites web qui se targuent d’être en conformité avec les normes W3C, le sont effectivement (encore).

Chez STONEPOWER, les normes World Wide Web Consortium sont un fait établi : nos développeurs et intégrateurs ne travaillent qu’en lien avec ces normes, afin de favoriser l’accès optimal au site par nos clients.

Pour vous prouver toute notre bonne foi, nous avons interviewé Pierre et Benjamin, Intégrateur et Développeur Web de STONEPOWER, à ce sujet… A très vite pour le compte rendu de cette interview !

Source : CERN , norme-w3C.com


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