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Internet et communications qui va payer ?

Publié le 14 avril 2010 par Danymasson

La R.D.C. (ses dirigeants) sont tournés vers les technologies

de la communication. C'est devenu une volonté politique.

La volonté politique suffit-elle ? Les dirigeants, comme la

population, et les entreprises sont conscients qu'une partie

du boum économique dans les cinq à dix ans se jouera sur

le net et via les technologies des télécommunication. C'est

déjà le cas mais cette situation va encore s'accroître. 

L'état des lieux n'est pas vraiment catastrophique mais il

n'est pas non plus encourageant en ce moment.

Tout le monde sait que les retombées de la crise financière

du dernier trimestre de l'année 2008 à fait du mal à tous. Le

secteur des télécom dans les pays en voie de développement

à fermé les robinets aux investissements, partout et dans les

 pays les moins bien dotés, ont même réduits leur taux de 

 couverture.

La RDC, à l'heure du passage du 3G au 4G n'en est encore

qu'à un balbutiement. Si les opérateurs GSM ont affichés

tous ensembles environ 6,5 millions d'abonnés, environ,

Il faut dire que le départ des sociétés minières dans les

régions d'exploitations en plus des secousses dans chez

les autres acteurs actifs au niveau de l'économies et des

emplois dans le pays ont vus ralentir le rythme des affaires

à fortement, mis à mal cette statistique. Mais laissons ce

chiffre, qui à lui seul donne une perspective des capacités

du pouvoir  financier des familles d'une part, et de l'autre, le

taux de progression qui est devant nous.

Les conditions sont elles remplies pour aller de l'avant ?

On est tenté de dire non. Tout le monde sait que les

opérateurs dans le monde, refusent de payer la facture

du développement des réseaux. Ceci se passe sur des

continents et dans des pays qui ont des structures de

bases fiables ou réputées pour l'être.

La R.D. Congo est en panne de ses structures de bases.

La  SNEL ne  parvient  pas, faute de moyens à donner du

courant aux ménages  de la Capitale. Ne  parlons pas de

ce qui se passe à l'intérieur, hormis Lubumbashi, Matadi,

Boma et quelques autres villes.

Sans courant et sans réseau de câblage associé, oublions

de tirer des lignes à fibres optiques, nécessaire pour avoir

accès aux connections à grande vitesse et à haut débit.

Sans un pouvoir d'achat plus élevé, il  est illusoire de se

dire que les ménages vont se tourner demain vers la haute

technologie. D'autres priorités s'imposent même s'il est une

évidence  que l'on  sacrifie souvent l'essentiel pour être à la

 mode ou à la page et avoir son Mobile cellulaire.

Des chiffres qui glacent l'atmosphère des professionnels

du secteur.

Plus ou mois 12 000 familles connectées à la TV sattelitaire.

Plus ou moins 18 500 connections à Internet.

14 % d'abonnés aux opérateurs GSM. Ces chiffres sont ceux

pour l'ensemble de la République. 

Un  chantier immense qui donne le tournis à plus d'un homme

d'affaires avisé. 

Mettre en place les structures de bases.

Contrôler le flux réel des communications.

Avancer sur le chantier électrique et le câblage.

Investir dans le matériel de relais. 

Accès aux bornes de connexions de la fibre

optique du côté Ouest (Muanda) 

Maillage du réseaux.

Qui va investir ?

Le territoire à couvrir est six fois plus grand que la

France. C'est à comparer à l'Europe Occidentale.

Même si la priorité n'est pas la en ce moment, elle

se fera sentir. Comment expliquer qu'une partie de

la Nation à accès et que l'autre en est privée ?

La Chine peut elle résoudre se problème seule ?

C'est une autre question qu'il ne faut pas éluder.

Mais lorsque l'on sait que les principaux acteurs de

ce secteur sont américains, il faudra s'entendre.

Les acteurs du secteur de l'internet, sont entre autres

les moteurs de recherches, les bases de données qui

donnent accès à l'information universelle. En plus les

satellites de communications. Il y en a d'autres.

Peut ont aller de l'avant sans un Plan Global de Relance

des pays de l'Afrique des Grands Lacs ?

Un Plan Marshall ? Ou appelez le comme vous voulez !

Difficile d'y croire sans se dire qu'on prend patience encore

durant 15 à 20 ans pour reconstruire sur base de subsides

éclatés provenants de différents bailleurs et donc qui vont

continuer de perdre en Valeur Ajoutée. La coordination est

souvent mise à mal ce qui implique un déficit de résultats

sur le terrain.

 


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