La R.D.C. (ses dirigeants) sont tournés vers les technologies
de la communication. C'est devenu une volonté politique.
La volonté politique suffit-elle ? Les dirigeants, comme la
population, et les entreprises sont conscients qu'une partie
du boum économique dans les cinq à dix ans se jouera sur
le net et via les technologies des télécommunication. C'est
déjà le cas mais cette situation va encore s'accroître.
L'état des lieux n'est pas vraiment catastrophique mais il
n'est pas non plus encourageant en ce moment.
Tout le monde sait que les retombées de la crise financière
du dernier trimestre de l'année 2008 à fait du mal à tous. Le
secteur des télécom dans les pays en voie de développement
à fermé les robinets aux investissements, partout et dans les
pays les moins bien dotés, ont même réduits leur taux de
couverture.
La RDC, à l'heure du passage du 3G au 4G n'en est encore
qu'à un balbutiement. Si les opérateurs GSM ont affichés
tous ensembles environ 6,5 millions d'abonnés, environ,
Il faut dire que le départ des sociétés minières dans les
régions d'exploitations en plus des secousses dans chez
les autres acteurs actifs au niveau de l'économies et des
emplois dans le pays ont vus ralentir le rythme des affaires
à fortement, mis à mal cette statistique. Mais laissons ce
chiffre, qui à lui seul donne une perspective des capacités
du pouvoir financier des familles d'une part, et de l'autre, le
taux de progression qui est devant nous.
Les conditions sont elles remplies pour aller de l'avant ?
On est tenté de dire non. Tout le monde sait que les
opérateurs dans le monde, refusent de payer la facture
du développement des réseaux. Ceci se passe sur des
continents et dans des pays qui ont des structures de
bases fiables ou réputées pour l'être.
La R.D. Congo est en panne de ses structures de bases.
La SNEL ne parvient pas, faute de moyens à donner du
courant aux ménages de la Capitale. Ne parlons pas de
ce qui se passe à l'intérieur, hormis Lubumbashi, Matadi,
Boma et quelques autres villes.
Sans courant et sans réseau de câblage associé, oublions
de tirer des lignes à fibres optiques, nécessaire pour avoir
accès aux connections à grande vitesse et à haut débit.
Sans un pouvoir d'achat plus élevé, il est illusoire de se
dire que les ménages vont se tourner demain vers la haute
technologie. D'autres priorités s'imposent même s'il est une
évidence que l'on sacrifie souvent l'essentiel pour être à la
mode ou à la page et avoir son Mobile cellulaire.
Des chiffres qui glacent l'atmosphère des professionnels
du secteur.
Plus ou mois 12 000 familles connectées à la TV sattelitaire.
Plus ou moins 18 500 connections à Internet.
14 % d'abonnés aux opérateurs GSM. Ces chiffres sont ceux
pour l'ensemble de la République.
Un chantier immense qui donne le tournis à plus d'un homme
d'affaires avisé.
Mettre en place les structures de bases.
Contrôler le flux réel des communications.
Avancer sur le chantier électrique et le câblage.
Investir dans le matériel de relais.
Accès aux bornes de connexions de la fibre
optique du côté Ouest (Muanda)
Maillage du réseaux.
Qui va investir ?
Le territoire à couvrir est six fois plus grand que la
France. C'est à comparer à l'Europe Occidentale.
Même si la priorité n'est pas la en ce moment, elle
se fera sentir. Comment expliquer qu'une partie de
la Nation à accès et que l'autre en est privée ?
La Chine peut elle résoudre se problème seule ?
C'est une autre question qu'il ne faut pas éluder.
Mais lorsque l'on sait que les principaux acteurs de
ce secteur sont américains, il faudra s'entendre.
Les acteurs du secteur de l'internet, sont entre autres
les moteurs de recherches, les bases de données qui
donnent accès à l'information universelle. En plus les
satellites de communications. Il y en a d'autres.
Peut ont aller de l'avant sans un Plan Global de Relance
des pays de l'Afrique des Grands Lacs ?
Un Plan Marshall ? Ou appelez le comme vous voulez !
Difficile d'y croire sans se dire qu'on prend patience encore
durant 15 à 20 ans pour reconstruire sur base de subsides
éclatés provenants de différents bailleurs et donc qui vont
continuer de perdre en Valeur Ajoutée. La coordination est
souvent mise à mal ce qui implique un déficit de résultats
sur le terrain.