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Nos SPM* : une poussée qui nous propulse vers le changement

Publié le 23 juillet 2010 par Do22

Comme le dit Wayne Dyer, si vous frappez une balle de golf et qu’elle se retrouve à six pieds de vous, vous n’avez pas fait un échec, mais plutôt, vous avez créé le résultat d’une distance de six pieds.

Il en va ainsi pour tous les symptômes que nous vivons dans la vie. Ils sont un ‘résultat’ qui nous appartient pleinement. Plus vous vous entraînerez à superviser votre conscient, mieux vous serez capables d’attraper au vol ce qui ne vous sert plus et vous nuit dans la réussite de votre vie ; autrement dit, à obtenir les résultats que vous recherchez dans la vie, et ce, dans tous les domaines de votre choix.

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Le fait de cesser de vous nuire à vous-même serait déjà un pas extraordinaire. Quelquefois nous ressemblons à un beau jardin bien garni d’arbres et de plantes aux fruits succulents et de fleurs merveilleuses, mais nous avons laissé, sans le savoir, les autres autour de nous y placer une couche de pierres concassées. Cela finira par pousser mais de quelle manière et à quelle vitesse ? Nul doute que vous n’obtiendrez pas le plein potentiel du jardin. Vous êtes ce jardin, enlevez donc les pierres qui nuisent à votre désir d’être ce qu’il y a de mieux.

Depuis le début du siècle, plusieurs grands maîtres, médecins et psychothérapeutes pensent qu’une verbalisation peut permettre la disparition des symptômes, à condition que ces paroles soient accompagnées d’une décharge émotionnelle.

Je me permets donc d’en conclure que nos symptômes menstruels sont le substitut d’une parole, mais plutôt d’une parole manquante, non écoutée, non comprise et non connectée.

Questionnez les personnes ayant vécu un processus ‘ reconnecteur ’, et vous constaterez qu’aucune, ayant été bien guidée, n’a regretté ce cheminement libérateur. Au contraire, je vois en elles des personnes qui se responsabilisent, qui s’ouvrent à elles-mêmes et aux autres, dont on recherche la présence et l’affection.

Jusqu’à ce que nous le sachions guérissable grâce à une reconnexion thérapeutique, nous en subissons les conséquences.

Cette déconnexion se traduit dans notre cas en SPM. Ces symptômes sont une verbalisation de l’inconscient, mais ils ne guérissent rien. Ils sont comme un entonnoir qui ramène dans une mauvaise direction parce qu’ils sont une tentative de l’inconscient à nous diriger vers un sentier de survie tout en omettant de regarder le raisonnement ultime. Vous devez explorer et régler ce qui vous heurte. C’est la raison pour laquelle je vous incite à devenir votre investigatrice, car malgré toutes les croyances enfouies à la base, qui peuvent se ressembler dans un peuple, une société, il se peut que vous ayez adapté votre propre version et une réaction personnelle à ces croyances. Vous êtes unique.
MOMENT D’INTROSPECTION
- Quelle connaissance ai-je d’un événement traumatisant qui a pu se produire dans mon enfance?
- Quel trauma est-ce que je continue de porter dans mon esprit, mon coeur, mon âme?
- Si je ne me souviens pas d’événement important dans mon enfance, ai-je une impression de ce qu’il aurait pu se passer?
- Puis-je entretenir l’idée que même si je crois que mon trauma est bien enfoui, (ou que je n’en ai eu aucun) que ce dernier puisse continuer à m’influencer négativement?
- Que suis-je prête à faire à son propos et quels pas pourrais-je entreprendre afin de guérir mon passé?

Chaleureusement,

Pauline Houle
Thérapeute &  Auteure
Site web - Courriel

Téléphone (Montréal) : 514-277-6097

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* SPM : syndrome pré-menstruel


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