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Un des plus beaux films que j’aie jamais vu,...

Publié le 01 août 2010 par Mmepastel

Un des plus beaux films que j’aie jamais vu, particulièrement pour cette scène.

La Nuit du Chasseur de Charles Laughton (1955). Le pasteur Powell (Robert Mitchum) et ses poings LOVE and HATE sont aux trousses des enfants, Pearl et John. Ils n’ont qu’une solution : fuir. Ils s’embarquent à bord d’une barque et glissent sur la rivière, dans la nuit et sous le clair de lune, devant les yeux étonnés des animaux. Pearl s’occupe de sa poupée pour oublier sa peur et chantonnant, tandis que John tente de décider des choses pour rester en vie. Chanson déchirante dans le noir, dans la solitude du monde, qui semble bien vulnérable face à une autre voix chantante, face à une silhouette plus noire encore que la nuit, qui évidemment, reparaîtra.

Silhouette, qui, parce qu’elle souligne son caractère de silhouette dans un décor qui ne se soucie plus du réel mais s’embarque vers l’onirique ou le fantastique avec ses ombres chinoises comme découpées dans du carton-pâte, attrape encore mieux l’imaginaire. On a basculé dans le rêve et on se retrouve avec Pearl et John, dans la barque, avec nos peurs d’enfant. Silhouette tranquille qui incarne le mal et dans sa forme revêt toutes les autres possibles.

Comme le dit Lilian Gish, figure protectrice dans le film, dans une autre scène culte de ce film culte, “c’est un monde dur pour les petites choses”.

Si vous voulez voir une critique intéressante qui creuse notamment la dichotomie fondatrice du film entre le noir et le blanc, le bien et le mal, allez .


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