Depuis hier, 28 juillet, les Français sont libres de dépenser leur argent comme ils le souhaitent - enfin presque ! Ils ont, cette année, travaillé 208 jours pour payer leurs impôts.
Chaque année, l’association Contribuables associés calcule le jour de la libération fiscale (jour à partir duquel les français cessent de travailler pour payer leurs impôts) en fonction du montant des dépenses publiques (État, collectivités territoriales, comptes sociaux). Celles-ci représentent en France 56,9 % du produit intérieur brut (OCDE). Cela signifie que les contribuables ont travaillé jusqu’au 28 juillet pour l’État, soit 13 jours de plus qu’en 2009.
Selon l’INSEE, en 2009, la récession a réduit le PIB de 2,5% et les recettes fiscales de 4,2% par rapport à 2008. Le déficit public est passé de 3,3% du PIB en 2008, à 7,5% l’année dernière.
L’OCDE prévoit un déficit public de 8,3% pour 2010. Conséquence de 35 ans de dépenses inconsidérées : en 2009, la dette publique est montée au niveau sans précédent de 78,1% du PIB (+ 10,6 points en un an).
Il est grand temps de tirer la sonnette d’alarme comme le fait Contribuables Associés. (Tract à télécharger et à diffuser , site internet dédié , message radio …)
De génération en génération, les Français se sont transmis cette colossale dette comme on se passe une patate chaude. Ce petit jeu pourra-t-il durer éternellement ?