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ma to do list #02 : les steppes mongoles

Par Unimande
ma to do list #02 : les steppes mongoles
Découvrir les steppes est un but en soit pour de nombreux aventuriers. J’ai toujours été intriguée, attirée et impressionnée par cette partie du monde mais leur découverte n’est pas vraiment un rêve.Les treks et autres formules touristiques partent quasiment toujours d’Ulaanbaatar ou Oulan-Bator en français, qui semble être une ville en pleine mutation et assez chaotique sur certains points. La capitale a beaucoup souffert du départ des soviétiques surtout d’un point de vue économique. Mais pour beaucoup ce n’est qu’un point de passage obligé vers les steppes mongoles.En dehors d’Oulan-Bator la Mongolie est restée « vierge » de tout remodelage par l’homme. Les routes sont presque inexistantes laissant la place aux chevaux, aux nomades et aux fourgons russes. C’est dans ces immenses étendues de prairies que l’on trouve la majorité de la population du pays vivant traditionnellement dans des yourtes. Tente en peau ou en feutre des nomades mongols et turcs d’Asie centrale.Pour gouter à ce petit coin de paradis immense (presque trois fois la France) plusieurs solutions s’offrent à moi. Il est assez facile de trouver un organisme de Trek pour partir conquérir l’empire des steppes à pied ou à cheval sur les pas de Gengis Kan ou à la rencontre des nomades. Je ne ferais pas l’apologie de ce type de voyage dont le concept est assez simple : vivre quelques jours chez les indigènes (au vrai sens du terme = locaux) et découvrir le pays. Selon certains Tour operator cela permet d’impliquer les habitants du pays dans le tourisme tout en leur faisant bénéficier de la « rente ». Mais ces formules restent assez chères (2000€ en moyenne) et faussent les rencontres avec les habitants qui sont par nature très hospitaliers (pas besoin de payer … la bonne humeur suffit souvent). Vous l’avez compris je laisserais donc cette solution de coté. Ensuite je peux choisir de prendre un guide ou de tenter l’aventure en solo (ou avec des compagnons d’échappée !!). Chacune de ces solutions ont des avantages et des inconvénients. Prendre un guide me sécuriserait au niveau des déplacements et me permettrait de dialoguer avec les nomades plus facilement mais il y aurait alors un intermédiaire dans mes rapports avec eux. J’ai peur que cela présente d’énormes désavantages surtout si je veux apprendre à connaitre leur vie, leurs traditions,… Et puis je pense qu’il est possible de communiquer sans interprète.  D’un autre côté seule je peux me perdre (mon sens de l’orientation n’est pas très aiguisée) et cela suppose de prendre d’énorme précautions question eau et nourriture. Mais c’est une solution moins onéreuse et plus authentique.
A priori j’aimerais beaucoup tenter l’aventure en solitaire ou à plusieurs mais sans guide pour nous orienter dans la steppe et dans les pièges à touriste. Je pense qu’il doit être assez facile d’acheter ou louer une tente et un duvet chaud (il fait froid la nuit dans les steppes) à Oulan-Bator et de rejoindre un camp de nomade. Il ne me reste plus qu’à trouver un moyen de transport pour suppléer mes pieds (si je veux m’éloigner de la ville) et à creuser mes plans. 

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