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Ce que j’aime dans les jeux vidéo

Publié le 19 décembre 2007 par Benoit B.

Après avoir craché dans la soupe sur certains traits des jeux vidéo dans le top d’hier et, plus généralement, dans pas mal d’articles de ce blog (comme ici, ou ici ou encore ici voir même l)), on va finir par croire que je n’aime pas ce loisir ! Et pourtant j’adoooooore les jeux vidéo, c’est pourquoi, comme le veut l’adage bien naze “qui aime bien châtie bien” (Pourquoi naze ? Bin : “olol les boxeurs ils doivent troooop s’aimer alors !” ^^) j’ai tendance à casser du sucre dessus, c’est moche, je sais, mais je suis une enflure vous devriez commencer à le savoir depuis le temps. Pour réparer cette injustice j’ai réfléchi aux choses que j’adore dans ce divertissement, les éléments qui me font vibrer ou, comme disent les jeunes dans le coup, qui me font “kiffer grave t’as vu !!1”, histoire de leur rendre un petit hommage. C’est un billet un tout petit peu sérieux et assez “personnel” donc si les blogs de type “je jette ma vie à la face du monde et il a pas intêret à esquiver !!” vous saoulent évitez de lire, ça va vous énerver et c’est pas bon pour la tension artérielle, rassurez vous je vous aimerais très fort quand même ! Pour les autres, laitsse gau !!
Au départ je voulais présenter ce billet sous forme de “top” mais vu que je n’arrive pas à me décider sur un ordre de préférence j’en fais une liste, c’est bien aussi les listes, ça rappelle les courses au supermarché. Voici donc, en exclusivité mondiale, les choses que je “kiffe grave t’as vu” dans les jeux vidéo :
  • Les jeux qui me laissent exprimer librement mon côté obscur : Parce que violer la veuve et tuer l’orphelin c’est tellement plus amusant que de les sauver pour pas un radis (et oui, les héros gentils n’acceptent pas d’être payés, ils font ça pour la beauté du geste il parait, quelle bande d’idiots) j’adore quand un jeu me propose autre chose que le classique rôle du gentil chevalier servant. Mais attention, cela ne me plait qu'à une seule condition (oui je suis un sale exigeant) : Je dois avoir le choix ! Par cela j'entends qu’il n’est intéressant d’être une grosse enflure qu’à condition d’avoir, dans le même temps, la possibilité d’être un vrai petit ange. Cela permet de donner un contraste et de montrer que l’on choisit ses propres mauvaises actions en connaissance de cause et non pas parce que le jeu ne propose pas d’autre alternative (bon, on peu toujours arrêter le jeu si on veut pas être un vilain mais c’est pas génial). Ainsi, des jeux comme GTA ou Mafia n’entrent pas, pour moi, dans cette catégorie.
    J’aime également être un méchant quand les situations proposées vont au delà du simple “buter des innocents”, j’aime les situations de gros sadique, je veux briser des couples, des familles, ourdir des complots, trahir ! Tuer c’est trop définitif, pas assez fourbe pour être complètement satisfaisant. J‘aime également que les dialogues associés à mes mauvaises actions soient croustillants, je veux de la répartie à la Dr House, faut que mon dédain transparaisse dans chacune de mes phrases, que ça bash à fond sans pour autant perdre de vu le côté cynique et second degrés qui font de chaque dialogues un régal à lire (ou à entendre) !
    C’est vrai, j’en demande beaucoup, mais heureusement certains jeux ont réussi a répondre à mes exigences de sale joueur pourri gâté : Fallout, Arcanum, Planescape Torment et Star Wars Kotor 1 & 2 par exemple, comme quoi rien n’est impossible ;)


  • Les jeux qui donnent un sentiment de “toute puissance” : Ca c’est probablement mon gros côté mégalo qui parle, j’adore les jeux qui permettent de se sentir une sorte de surhomme, si possible ultra bourrin. Quand je parle de “toute puissance” je ne pense pas a des jeux comme Black and White ou Populous (que j’aime beaucoup cela dit) ou le joueur est effectivement un Dieu mais plus à des jeux du style God Of War et autres Prince of Persia (oui encore lui, je suis chiant hein :D ?). Tout le plaisir de ce genre de jeux provient d’une alchimie très très délicate à obtenir, il faut que la prise en main soit suffisamment simple pour permettre d‘accomplir des trucs de folie très rapidement (course le long des murs, frappe aérienne des monstres...), et en même temps complexe à maitriser complètement avec, par exemple, des combos difficile à réaliser du style “coup ultra bourrin qui envoie les vils en l’air”, ”saut” suivi de “frappe aérienne de l‘apocalypse” puis “appuie contre mur pour buter un 2ème vilain”. Chaque coup pris indépendamment est bidon mais c’est le fait d'arriver à créer des situations permettant de les caler tous en enchainement qui est délicat et jouissif.
    La difficulté doit également être parfaitement dosée pour être satisfaisante, si elle est trop élevée et qu'on meurt trop souvent on à l’impression d’être une vraie loque humaine et si elle est trop faible on n’a pas l’impression d’avoir accompli grand chose, du coup le prestige du personnage que l’on incarne en prend un sale coup dans le pif. Il faut donc trouver un juste milieu. Le personnage que l’on incarne doit également être charismatique, une enclume qui bute des monstres à la pelle ça reste une enclume et, à moins d’être forgeron, ça fait moyennement “vibrer” !
    Peu de jeux réussissent parfaitement ce “mélange” mais, selon moi, God of War 1 & 2, Prince of Persia (A partir des Sables du Temps), Devil May Cry et j’en passe, s’en approchent très fortement.


  • Les aires de jeu gigantesques : N’importe quel jeu qui propose suffisamment d’espace pour folâtrer gaiement pendant des heures et des heures sans voir plus de 2 fois la même chose part avec un bonus énorme dans mon petit cœur de pierre. Un jeu vidéo doit permettre de s’évader et quoi de mieux pour cela que de grands espaces ? Bien sur, avoir un terrain de jeu immense implique également de le “remplir” correctement, il n’y a rien de pire que de se lancer dans une aventure, pleurer de joie face à l’immensité apparente des trucs que l’on a à découvrir et s’apercevoir au final que tout ça n’est qu’un gros soufflé au fromage et que la seule chose que cela nous apportera c’est des ampoules au pied a force de marcher comme un gland pendant des heures ! Un joueur trompé sur la marchandise est un joueur très rancunier ! Le risque d’une telle débauche d’espace est également la répétition des choses à faire, il faut varier au maximum les missions/quêtes/objectif pour ne pas avoir une enveloppe vide.
    Heureusement, un certains nombre de jeux ont réussi le dosage parfait, ils sont relativement rares mais ce sont probablement ceux qui m’ont laissés les souvenirs les plus fort de ma “courte” expérience de gamer. Le premier qui me vient à l’esprit est Morrowind ! Aaaah, je me souviens encore de la toute première fois ou j’y ai joué :‘) Tout commence dans la cale d’un navire qui nous donne le sentiment d’être dans un n-ième jeu “à couloirs”, rien de bien transcendant donc, puis on est invité à sortir en plein air et là, c’est la baffe monumentale, en plus d’être beau (enfin pour l’époque, et si on oublie un peu le brouillard de guerre pourri) on sent tout de suite, je ne saurais pas trop expliquer pourquoi, que ce jeu a une vraie profondeur, énormément de choses à offrir et cela est vite confirmé par un simple regard sur la gigantesque carte du jeu. C’est assez difficile d’exprimer le sentiment que ce genre de “moment” me laisse, étrangement je crois que ce que je préfère c‘est cet instant ou on touche du doigt un univers gigantesque, ou on a encore rien exploré mais ou l’on SENS, au fond de soit, qu’on est tout petit et que de grandes choses nous attendent, et pas le fait de découvrir concrètement !
    Histoire de pas trop vous saouler la tronche voici les autres jeux qui m’ont fait ressentir la même chose : X-2 et X-3 (ca c’est du bon nom à coucher dehors), Freelancer mais j’ai été très très vite déçu moi qui croyais retrouver un Privateer, GTA San Andreas, Fallout dans une moindre mesure et Oblivion qui m’a malheureusement déçu sur le long terme avec trop peu de contenu comparé à son illustre prédécesseur.


  • Les jeux rejouables “à l’infini” : Dans cette partie je range tous les jeux que l‘on peut refaire autant de fois que l’on veut il y aura toujours des trucs nouveaux à découvrir. C’est le cas d’un certain nombre de RPG ou, en fonction de sa classe (“ouais j’ai trop la classe quoi !!”), de sa race et/ou de son sexe (pas la taille bande de keukins) il se passe différentes choses. J’aime l’idée qu’un jeu ne livre pas tous ses secrets d’un seul coup, et quand je parle de secret je ne pense pas aux vieux bonus naze façon console du genre “refais 15 fois le jeu et tu auras un déguisement Bob l’éponge pour ton perso”, wah, trop cool. Non, l'intérêt c’est de pouvoir vivre “autre chose” avec à la base exactement le même jeu.
    Les jeux que j’ai adoré dans cette catégorie sont Fallout (encore et toujours), Arcanum, hum, en fait la plupart des jeux de rôle signés Black Isle (Baldur’s Gate, Planescape Torment...), studio qui a décidément tout compris ;)

Je ne peux pas finir ce billet sans une petite critique, je sais saykrékrémal mais ça ne serait pas vraiment Nioutaik sinon ! En gros celle-ci se résume à un bon vieux : “C’était mieux avant” des familles, mais pourquoi donc ? Simplement parce que les jeux qui proposent une des qualités que j’adore cités ci-dessus, à l’exception du “sentiment de toute puissance”, sont de plus en plus rares. Je suis passionné par les jeux gigantesques, complexes et qui laissent une grande liberté d‘action, malheureusement ce genre de jeu demande un gros investissement en temps que tout le monde ne peut pas fournir (travail, gosses...) et du coup je m'aperçois que fais partie d’une “minorité” de joueurs qui peuvent et veulent passer plus d‘1h ou 2 par ci par là sur un jeu. Les éditeurs préférant, et c’est logique, vendre au plus grand nombre, on ne compte désormais plus les jeux qui se finissent en 6 minuscules petites heures ou les jeux qui ne sont profond et complets qu’en surface mais qui, après inspection, se révèlent fort pauvres (Oblivion en est le meilleur exemple) et c’est pour cela que mes réfèrences restent, et resteront si rien ne change, des jeux qui commencent à sacrément dater pour la plupart, et c’est bien dommage. Heureusement, de temps en temps des exceptions surviennent, tout espoir n’est donc pas perdu ^^

Mais au fait, et vous chers lecteurs ou lecteuses que je kiffent dedans votre corps, quels sont vos meilleurs souvenirs vidéoludique et que recherchez vous dans un jeu ? Si vous avez un blog je vous invite à poster un billet sur ce thème, j’ajouterais un lien vers votre article ici même, le but est d’avoir des témoignages aussi divers que variés que vous soyez hardcore gamer ou pas. Si vous n’avez pas de blogs les commentaires vous accueillent à bras ouverts ;)

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