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Summer make good

Publié le 11 juillet 2010 par Luxyukiiste

C’est l’été depuis quelques temps, la Japan Expo est finie et les nouvelles séries animées japonaises débutent sur les chaînes nippones. Comme d’habitude, il y a des choix à faire, et voici ma petite sélection personnelle.

Summer make good

Highschool of the dead, adaptation du manga du même nom de Daisuke Sato par le studio Madhouse. Culottes, poitrines, sang, amour et zombies, voilà un programme fort alléchant pour cette série de 13 épisodes (selon Anime News Network). N’ayant pas lu le manga, je ne sais pas comment l’histoire se poursuit, le cadre du lycée envahi par les morts-vivants pouvant vite se révéler limité à moins de faire s’enchaîner directement les épisodes (et ne faites pas les GÂCHEURS attention). Reste que cette ouverture était divertissante, offrant un peu de sang et quelques délicieux attributs féminins. D’ailleurs, le générique de début n’hésite pas à offrir sans ambages le meilleur de nos héroïnes. Pour l’anecdote, le fameux thème de 28 Jours plus tard, déjà utilisé dans Kick-Ass, fait une apparition dans cet épisode ; de quoi faire d’Highschool of the dead LA véritable série B animée de l’année. Vivement la suite.

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Shiki, adaptation d’un manga tiré d’un roman de Fuyumi Ono, auteur de la saga des Douze Royaumes. Après avoir vu l’image ci-dessus et lu qu’on tenait là l’anime mystère/horreur de la saison, je n’ai pas hésité plus longtemps. Le premier des 22 épisodes mélange les genres entre ébauche de comédie, romance à l’eau de rose, visions mystérieuses et morts suspectes (avec supplément asticots). La jeune Megumi en a par-dessus la tête de son village de campagne, rêve de sorties en ville et de beaux garçons : pourtant, elle s’interroge sur l’immense bâtisse tout juste construire sur les hauteurs du village. Qui va habiter là ? Pendant ce temps, des villageois décèdent de façon inexpliquée. Il semblerait qu’il ne soit pas très sûr de s’aventurer vers la demeure… Un bon début qui oscille entre le mignon et l’étrange, de quoi susciter ma curiosité. Notons que Shiki est la nouvelle série labellisée Noitamina, après House of five leaves et The Tatami Galaxy.

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Occult Academy, nouvelle série du projet Anime no Chikara, après Sora no Woto et Senkou no night raid. Avec Shiki, cette série promet d’être l’autre puit à mystères de l’été. Projet original, Seikimatsu Occult Gakuin nous fait entrer dans une université dédiée aux sciences occultes, dont le créateur vient juste de trouver la mort. Sa fille Maya, qui déteste l’école, se rend à contre-coeur à ses funerailles, qui vont vite dérailler à cause d’une invocation mal placée… Ce premier épisode m’a surpris en raison de ses passages comiques, ce qui crée une mixture étrange ; je n’ai pas non plus beaucoup accroché au caractère buté de l’héroïne. Cependant, cette superbe école au milieu de nulle part a de quoi intriguer, et la fin de l’épisode est pour le moins surprenante. A suivre, donc, surtout pour un dangereux sataniste occultiste comme moi ! (je m’habille en noir, ça ne fait aucun doute)

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Un anonyme du net a dit : gros seins + nekomimi + aliens = plaisir coupable garantis. Après cet épisode d’Asobi ni iku yo, je suis plutôt d’accord pour le suivre. Pas qu’on tienne là quelque chose qui soulève des montagnes, mais au moins suffisamment de fantastique et de fan service chatoyant pour se vider la tête cet été. Le pitch parle de lui-même : un jour comme ça, une alien sculpturale à gros seins et oreilles de chat débarque dans la vie de Kio, qui va l’accueillir chez lui tout en manquant de perdre tout son sang à plusieurs occasions. Sauf que, la jeune extraterrestre semble attiser la convoitise de diverses organisations, toutes prêtes à lui mettre le grappin dessus. A côté de ça, les copines qui entourent Kio semblent apporter le quota de scènes de jalousie haremiesques à la série. Bref, on ne va sûrement pas beaucoup réfléchir, mais les doubles jeux des personnages, l’intrigue from outer space, le chara-design mignon et enfin la belle alien peuvent donner une mixture divertissante. Par contre, trop de 3D moche tue la 3D, mais bon, tant pis.

Bilan de tout ça ? Des seins, des filles, du sang, des meurtres et du mystère : que demande le peuple ? En plus, j’étais également tenté par Amagami SS en raison de son chara-design chatoyant, mais ce n’est pas vraiment le moment pour une série de romance lycéenne. En tous cas, n’hésitez pas à utiliser cet article pour commenter la diffusion desdites séries (sans trop spoiler avidement, si possible, en prévenant avant), ou pour me prévenir qu’il se passe quelque chose d’exceptionnel que je ne dois pas manquer dans un autre titre. Sur ce, je retourne avoir chaud devant mes animes.

Summer make good

Et à part ça ? La Japan Expo est donc passée et les comptes-rendus se sont multipliés ces derniers jours ; je me contenterai donc de quelques mots en images, pour dire que j’ai majoritairement passé mon temps entre les stands Brigade SOS (site), Kawasoft (site) et Touhou.net (site), qui rassemblaient une bonne partie des quelques otakus égarés dans le salon. Tous ces joyeux festivaliers organisaient des danses, chants, tournois de jeux, et proposaient divers produits, notamment Kawasoft qui traduit des Visual Novels. Après une tentative laborieuse en origami, j’ai également traîné au stand Nico Nico Douga, du nom du site de partage de vidéos japonais : un livestream de la Japan Expo y était installé, et l’on pouvait faire coucou au japonais et même leur glisser un mot au micro. La danseuse Yumiko est même venue interpréter quelques chorégraphies issues de l’univers Vocaloid et des chansons d’Hatsune Miku. La Brigade SOS, quand à elle, a étendu sa conquête du monde en entonnant le Kumikyoku Nico Nico Douga devant le stand, un medley de chansons issues d’animes et de la culture otaku.
L’autre grand moment de la convention fut la cérémonie de remise des Total Manga Golden Blog, concours pour le fun dont le podium accueillait un collègue : FFenril.info. La remise des trophées fut aussi l’occasion de prendre des photos pour un clip d’hommage aux participants publié sur le site (vous pouvez m’y chercher). Notons au passage qu’une cérémonie parallèle s’est ensuite déroulée au stand SOS, sacrant à nouveau FFenril comme sauveur de la blogosphère, après que la place lui fut ravie par votre serviteur…
(sinon, emporté par la foule des fanboys, j’ai aussi assisté à la conférence de Yukari Tamura, habillée en sweet lolita pour l’occasion ; ce fut un moment assez involontairement drôle en raison des problèmes de traduction et d’une méconnaissance apparente du schmilblick. Le producteur nous a également encouragés à voir le film Nanoha par tous les moyens)
Côté copains, il y eut bien sur les inévitables restos et rencontres diverses, ainsi qu’un petit jeu de Guess the anime avec Smankh, nyo, Phlogistique, FFenril, Pralyn, Naouak, Julien et (parfois) moi. De bons moments, même si la Japan Expo n’est pas toujours le lieu le plus propice aux discussions, en raison du bruit permanent et de la difficulté de s’asseoir dans un coin tranquille. Aussi, au 4ème jour, je me suis dit que 3 auraient suffi, car on peut vite se lasser et se fatiguer, surtout par cette chaleur. A ce propos, les salles de projections étaient un bon exutoire pour les plus rôtis d’entre nous car elles étaient merveilleusement climatisées. Dommage que je n’y sois allé que pour voir le remontage en 60 minutes de Tokyo Magnitude 8.0, qui sabrait (mal) de nombreuses scènes pour ne garder que les passages larmoyants.
Pour conclure, un grand merci à Phlogistique et toute sa famille pour son hospitalité, et bon courage pour vivre avec les aliments bio bizarres !

Après la Japan Expo, j’ai profité du Festival Paris Cinema et de sa programmation spécial Japon, avec quelques films : Mind Game de Masaaki Yuasa (Kaiba, The Tatami Galaxy), film d’animation déjanté au visuel foisonnant et unique, Solanin, adaptation live du manga du même nom sur la dure vie des jeunes musiciens perdus entre leur passion et la vie réelle, Garden of Sinners, alias Kara no Kyoukai 1, premier film de cette longue saga, où des personnages classes philosophent sur la mort devant la lune au milieu d’une vague de suicides, et Lost in Translation de Sofia Coppola, alias 1H40 de fanservice sur Scarlet Johansson et de scènes amusantes sur le décalage culturel occident>Japon, pour finir sur une mignonne histoire d’amour. Tout ça oscillait entre le bien et le très bien, je ne suis donc pas déçu.
D’ailleurs, bravo au CROUS local pour sa réduction étudiants qui amenait le prix du pass de 30€ à 16 et quelques.
Et tant qu’on est sur le Festival Paris Cinema, trois très bons films de fantômes japonais sont diffusés gratuitement les 10, 11 et 12 Juillet prochain. Ne les ratez pas !


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