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Nicolas S. et les Arts : un Maître en Littérature (1)

Publié le 09 août 2010 par Pensezbibi

Nicolas S. et les Arts : un Maître en Littérature (1)

Un Promeneur littéraire unique.

Catherine Pégard, conseillère élyséenne de Nicolas Sarkozy, nous a loué son Maître dans le JDD, le qualifiant de «Promeneur littéraire». Chouchou, qui connaît par cœur les Œuvres monumentales de Johnny et de Didier Barbelivien, serait un familier de Jacques-Henri Pinault, spécialiste de livres anciens «auquel il rend visite depuis des années dans sa librairie de la Rue Bonaparte».

Toujours d’après notre Dame, le Président pourrait parler des heures durant (mais hélas, il est toujours pressé) du «désir dans l’œuvre de Proust», rajoutant que notre grand Dévoreur de livres sait parfaitement le titre des livres d’Henri de Montherlant. Chouchou aime « La Reine morte« , BiBi préfère « Le Roi se meurt » d’Ionesco.

A propos de Camus, circulait cette rumeur inepte et tenace que Chouchou avait confondu Camus le Cognac et Camus l’algérien lors d’un cocktail à New-York. En tous les cas, ses Conseillers Com’ ont confirmé qu’en 2012, il lira « La Chute » de l’auteur non-panthéonisé.

Des goûts très affirmés.

Question Hauteurs et Auteurs, Catherine Pégard  la Conseillère ne nous a pas tout dit : rappelons-nous que Chouchou avait beaucoup aimé le Goncourt de Jonathan Littell (surtout les premières pages) et qu’il en avait fait son livre de chevet. Il avait été aussi très emballé par Gérard de Nerval et par Marcel Proust (on avait immortalisé notre Président en une photo-agitprop qui fera date – voir photo).

Notre Président a même des goûts très affirmés : par exemple, il n’a pas du tout aimé la Princesse de Clèves (il n’y a qu’une Princesse et elle s’appelle Carla) mais il ne dédaigne pas lire et relire du Julien Gracq auquel il a rendu hommage… après avoir consulté Wikipédia.

Une culture impressionnante.

L’Express nous avait livré de précieuses infos sur le goût de la lecture de notre Président. Au Cap Nègre, le voilà faisant visiter la «chaise longue où il lit». Dans son avion de milliardaire, il laisse traîner négligemment un exemplaire des « filles du Feu» de Gérard de Nerval. Il s’enferme pour lire Zweig, Borgès et Zola. Sur Zola, il confond – malgré les cours attentionnés de Carla – Rougon-Macquart et «Roujon- Macquart». Il a attaqué Le Clézio, Stendhal et Houellebecq (décoré à l’Elysée) et aussi Albert Cohen (avec Belle du Seigneur). Obligation : Solal, le héros d’Albert Cohen, avait été accolé au nom de Sarkozy (le bébé avait Jean-Jean, le fiston à pistons comme Papa et Jessica de chez Darty comme Maman).

Prochain article : « Nicolas S. : un fondu de Cinoche ».


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