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On achève bien les instits...

Publié le 18 décembre 2007 par Pat La Fourmi
La nuit dernière fut rude après cette crise de pleurs inextinguibles. J'imagine bien que, plus que les ennuis administratifs, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder un vase sûrement déjà bien plein!

Bref, nuit agitée et mal de tête sans que ce soit un lendemain de pik, flûte de zut...

Journée bien pleine par là-dessus:

RV à 8h chez le généraliste qui a pris le temps de m'écouter et de re-rédiger tous les papiers perdus, de toutes manières il a bien vu que je n'étais pas dans un état très chouette.

Là-dessus direction l'école car, pour chaque nouvel arrêt ou prolongation, il faut joindre au certificat médical un formulaire qui doit être signé de la directrice de l'école, c'est drôlement pratique quand on est seule, malade et qu'on habite loin de son école!
Bon j'avais prévu le coup et ce n'est pas désagréable d'aller discuter un peu avec les encore-collègues.

J'en profite pour photocopier tout le dossier et direction la poste pour faire le pied-de-grue avant d'accéder enfin au guichet, envoi en recommandé avec accusé de réception de mon dossier, je l'ai envoyé nominativement à la personne que j'ai eu au téléphone hier, je ne sais pas si le facteur devra aller jusqu'au bout du couloir dans son bureau.... (je l'espère secrètement!)

Je passe ensuite dans les bureaux de l'inspection départementale locale pour déposer le double de la demande et de l'arrêt, au moisn ici ils sont bien aimables et compatissants, ça fait quand même du bien de ne pas être traité comme des numéros.

Sur ce, je retourne à l'école car aujourd'hui c'était le repas de Noël à la cantine (chouette!), j'avais prévu de partager l'oie et les patates bien grasses avec mes collègues (ça rigole pas, on a même du vin ce jour-là!).

Là je peux discuter un peu avec ma remplaçante, j'avais réussi en prévenant à l'avance de mon arrêt à être sûre d'avoir la même personne dans ma classe pendant toute la durée, et c'est presqu'un exploit. Les parents se plaignent souvent des incohérences dans les remplacements, mais vraiment ce n'est pas de notre fait!
Du coup elle nous raconte l'"histoire" de son premier remplacement de l'année avant moi:
Elle était beaucoup plus proche de chez elle (là elle a plus de 100km aller-retour) et dans une école qu'elle appréciait, elle avait fait la rentrée et passé trois semaines dans une classe à remplacer une autre instit en longue maladie. Du jour au lendemain, elle a dû quitter cette classe.

Vous avez envie de savoir pourquoi, hein?
Eh ben parce que la collègue qu'elle remplaçait est morte! Du coup l'adminsitration a considéré qu'elle n'avait plus à être remplacée par quelqu'un car elle n'existait plus! Fi des enfants, des parents, de la remplaçante, du bien-être des uns et des autres, Madame, vous dégagez. A sa place (car malgré tout il faut bien mettre quelqu'un devant les élèves), ils ont demandé à une instit en congé parental, arrivant d'un autre département pour suivre son mari, de prendre la classe au pied levé sinon elle ne serait pas sûre d'avoir un poste dans le département à l'issue de son congé...
Sympa, hein?

En tous cas, après la cantine, retour at home pour une sieste bien méritée, je suis vraiment à bout à tous les niveaux depuis 15 jours, là j'ai mon glaçon sur le ventre et je regarde d'un oeil "le silence de la mer", mais je vais essayer d'aller dormir...


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