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Y a-t-il un moteur de recherche interne idéal ?

Publié le 17 août 2010 par Jlboulin @etourismeinfo

La plupart des institutionnels du tourisme ont des bases de données assez impressionnantes. Et même quand elles représentent seulement quelques centaines d’objet, la manière de proposer des résultats aux internautes à travers un moteur de recherche interne est souvent un casse-tête.

La difficulté vient ce qu’on ignore par quel chemin le client va formuler sa demande.

  • Requête géographique d’abord, parce qu’il sait précisément où il va aller en vacances ? Mais avec quel niveau de précision ? Et au moyen d’une carte ou d’un listing ?
  • Type d’hébergement en premier ? Mais comment nomme-t-il une offre de “meublés” (certainement pas “meublés”) ?
  • Services discriminants pour lui : animaux acceptés, piscine, climatisation, parking surveillé ?
  • Disponibilités ?
  • Prix ?…

La difficulté vient ensuite de l’affichage des résultats : sur une carte avec des infobulles ou de simples pictos, sous forme de liste succincte avec des “en savoir plus”, sous forme de liens “à la Google” ?

Quelques enseignements se font jour à travers diverses bonnes pratiques :

  1. Evitez de trop contraindre la recherche, lancer la recherche à partir d’un seul champ renseigné, quel qu’il soit
    Les “non-choix” bloquants provoquent le rebond. Ex. : “Veuillez préciser vos dates de départ et d’arrivée”. Sauf si on est au stade de la résa, cette exigence place l’internaute en situation d‘échec lorsqu’il est simplement en quête d’informations préalables. Le fait d’ajouter un bouton “Voir toute l’offre” peut corriger cette question mais cela reste insatisfaisant. A quoi bon un moteur de recherche si c’est pour se voir proposer toute l’offre ?
    Exemple : le moteur de Homelidays.com
  2. Evitez les allers-retours “listing-moteur, moteur-listing”
    Le découplage de la page moteur et de la page liste ralentit la navigation et peut conduire à des messages de type “renvoyer le formulaire” selon le navigateur utilisé.
    Il est généralement préférable de tout avoir sous la main.
    Exemple : le site du tourisme en Wallonie Picarde, avec son moteur extrêmement réfléchi en amont.
    Wallonie picarde, visitwapi.be, etourisme, e-tourisme, moteur de recherche

    Ce type d’interfaçage est particulièrement intéressant lorsque les choix sont multiples, comme cela est souvent le cas pour les institutionnels, à la différence des annuaires d’hébergements.
  3. Simplifiez la lecture de la localisation
    Pour cela, le choix de l’interface carto-centrée s’impose. Exemple par le site viamichelin.fr, avec une interface axée sur les listes déroulantes à clics et les infobulles cliquables.
    viamichelin, etourisme.info, e-tourisme, etourisme, web, moteurs de recherche, cartographie
  4. Fluidifiez l’interrogation de la base et l’affichage des résultats
    Là on pense à Ajax, c’est-à-dire l’actualisation instantanée des résultats en fonction des critères sélectionnés ou du niveau de renseignement du champ principal du moteur.
    Ca donne ça, sur le site des gîtes de France du Pays Basque?
    moteur de recherche interne, gîtes de france pays basque

Bref, faites simple, lisible et rapide; ce qui suppose d’accorder un temps de réflexion important à la conception du moteur, avant de créer ou de refondre son site.

Et pour tenter de répondre à la question du titre, je vous invite à consulter cette enquête de Google sur le moteur idéal.

Et pour vous le moteur idéal c’est quoi ?


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