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Rapt

Publié le 18 août 2010 par Olivier Walmacq

rapt

genre: drame (interdit aux - 12 ans)
année: 2009
durée: 2h05

l'histoire: Homme d'industries, Stanislas Graff est enlevé devant son immeuble par des truands. Commence alors un calvaire qui durera plusieurs semaines.

la critique de Eelsoliver:

Parmi les réalisateurs actuels, il en existe un dont on parle peu mais qui mériterait bien plus d'égard et de considération. Je parle évidemment de Lucas Belvaux, un cinéaste proposant des films solides, intelligents et sérieux. Nul doute que ce réalisateur sortira un jour le chef d'oeuvre ou la référence que l'on attend de lui.
En attendant ce fameux film, Lucas Belvaux s'inspire d'une histoire vraie, plus précisément d'un fait divers, qui a fait un petit scandale en son temps.

En résulte Rapt qui raconte l'histoire d'un riche industriel, Stanisla Graff, enlevé par des truands. C'est le début d'un long cauchemar qui va durer plusieurs semaines.
Le film peut alors se diviser en deux parties. La première relate l'enlèvement et le calvaire enduré par Stanislas. Et ces kidnappeurs ne plaisantent pas.
Ils lui coupent le morceau d'un doigt et l'envoient à sa société.

Bien sûr, l'échange de Stanislas Graff en vie sera monnayé pour une forte somme d'argent. Toutefois, ce n'est pas forcément le plus intéressant dans ce film.
En effet, le plus passionnant reste tout ce qui se trame derrière cet échange. La vie privée de Stanislas Graff est révélée au grand public.
Il trompe sa femme et il passe bientôt d'un industriel sérieux et droit dans ses bottes à quelqu'un de méprisant et coureur de jupons.

Le retour à la réalité et donc chez lui est particulièrement difficile. Débute alors la seconde partie de Rapt. C'est également la partie la plus aboutie du film.
Désavoué par ses associés, il doit abandonner sa société. Sa vie ne sera plus jamais comme avant. Même sa famille le méprise, la communication semble altérée entre lui, sa femme et ses deux filles. Pire encore, la police l'accuse d'avoir organisé son enlèvement.
De victime, il passera au statut de coupable idéal. Une véritable épreuve, narrée avec brio et intelligence par un Lucas Belvaux sérieux et appliqué.
Un réalisateur à suivre...

Note: 15/20


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