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The Killer inside me. Film haletant, avec un final époustouflant!

Par Michcine

kim

Lors de ma chronique précédente, j'avais déjà mis l'accent sur les nombreuses scènes de violence et de sex, cependant, cette "petite" réserve émise, The Killer Inside me est un de ces films qu'on aime à regarder jusqu'à la fin, sans détourner le regard de l'écran, parce qu'il accroche dès l'entame. Frisant la perfection, tant il retranscris à merveille l'ambiance des années 50, la voix off du Sherif nous plonge directement dans le plus pur style des polars des années noir et blanc...Ce film  en jette plein la vue, jusqu'au crescendo final, un  "feu d'artifice"  auquel on ne s'attend vraiment pas!  killer 2.jpgEn ce qui concerne le casting, j'avoue que Jessica Alba, avec ses airs de sainte nitouche ne m'avait jamais embalée jusqu'à ce que visionne le film. Qualifiée de  bimbo, elle démontre qu'elle sait parfaitement tenir la route, quand un rôle de composition lui est proposé. Dans The killer,  elle délivre une interprètation exceptionnelle...car faut en avoir pour se laisser démolir le portrait dans la fameuse scène de mise à mort, et  ensuite apparaître la g...défoncée face aux caméras. Une perfomance digne de l'Actors...  Brr... la scène de baffes.....j'en ai encore mal aux joues pour elle... Kate Hudson, loin très loin de "Nine"  la mise en scène de Winterbottom ne l'a met pas vraiment en valeur. Son  rôle de l'amoureuse transie et surtout fidèle aurait du lui conférer un aura particulier, parce qu'elle est une des pièces maitresse du film, au contraire, elle paraît terne. ...Mal dirigée? Sans  aucun doute,  alors que l'on sent à travers les scènes de violence, qu'elle les maitrise aussi bien qu'Alba!  Notamment, celle qui préfigure le final , lorsqu'elle glisse aux pieds de Lou reste un grand moment d'émotion.  Casey Affleck, bien plus talenteux que Ben son frère,  est incroyable et efficace, alors que son rôle et la narration en voix-off monocorde, implique un visage et une expression impassible. Enfin, un grand coup de châpeau pour tous les seconds rôles....ils valent largement les premiers.

killer.jpgAdapté du roman  "Le démon dans ma peau" de Jim Thomson, The Killer Inside Me  nous fait découvrir la personnalité d'un sheriff d'une petite localité à première vue, insignifiante, mais dont la réalisation à la première personne de Michael Winterbottom donne dès les premières images le ton au film..Nous avons affaire à un véritable sérial-killer froid, imperturbable et extrèmement dangereux, sous des allures "d'enfant de choeur".
Lou aime les femmes, mais il a une drôle de façon de le montrer..et pour bien  mettre le spectateur en appétit et ne pas tourner autour du "pot" quant à la vraie  personnalité du sheriff, dès la scène d'ouverture le décors est planté...un viol particulièrement violent se transformant en une scène d'amour entre personnes consentantes.
killer2.jpgPeu après, le spectateur assiste au massacre de cette dernière..les coups de poings, de pieds pleuvent pour n'offir au final, qu'un visage complètement éclaté..Ce passage n'est pas rappeler "Irréversible" avec Vincent Cassel. Mais là s'arrête la comparaison.. Utilisant quelques flasback, Winterbottom place petit-à-petit les pions...et quelques personnalité du coin dont les enquèteurs, ne seront pas épargnés. Finallement tout ce petit monde cache un secret que l'attitude placide mais non moins dévastatrice de Lou permettra de faire monter à la surface.

Bref, j'ai adoré, mais........"The Killer inside me"' n'est pas à mettre devant les yeux du premier venu! Soyez-donc prévenus...

killer_inside_me_ver4.jpgkiller_inside_me_ver5.jpgkiller_inside_me.jpgChronique de Lee mon collaborateur.

 Concise mais claire.

"Basé dans une bourgade du Texas, ce thriller nous replace dans

les années 50, où tout le monde sait ce que le voisin fait, et où un magnat manipule la ville à sa guise.

 Comme souvent, un flic y bénéficiera d'abord de la clémence habituelle

et légendaire pour petit à petit voir l'étau se refermer autour de lui.

 Certes, le film nous apporte des scènes assez fortes, mais

on est heureusement loin du ketchup hollywoodien, et

bien qu'on y note l'éternel Ned Beatty, c'est clairement Affleck

qui porte le film sur ses épaules, tout en étant diablement

supérieur à Ben . Ajoutons-y la frimousse de Simon Baker, et on peut se réjouir

qu'il vaille mieux qu'un simple personnage de série ! (The Mentalist)"

Lee.

Tremblez, mais allez-y quand même, ce film est une vraie découverte.


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