Magazine Cinéma

Chatroom

Par Silice
ChatroomChatroom nous balance dans le quotidien de cinq adolescents qui se rencontrent sur une salle de chat (comme le dit si bien le titre), sauf que ces adolescents, comme tout adolescents, ont des problèmes, plus ou moins importants. Ils en ont tous.
Ils vont donc se retrouver dans un univers très étrange, très édulcoré, saturé en couleur. Un endroit où ils vont donc pouvoir parler et bien que je n,e trouve pas que cela corresponde à la réalité du chat (qu'on en est très loin), l'idée est assez bien retranscrite. Et donc, pour ne pas perdre le spectateur, la vie réelle, elle, est fade, quasi-dépourvue de couleur, là... jeu assez malin bien que presque usant.
Alors bien sur, dans la chatroom, on a le droit au dépressif bien fragile, au psychopathe et j'en passe et des clichés. Car le film est remplis de clichés. Ne devrait-on pas prendre ce long pour une simple pub anti-chat ? Parce que la vie en ligne, vous le savez tous, c'est super super dangereux ! Et bien oui, le film partirai presque dans cette dérive et c'est bien dommage, parce que l'impression d'être dans une immense campagne sur ces dangers est bel et bien présente.
Chatroom
Alors pendant une heure, on est bien trimballés entre ces deux mondes, qui font tantôt sourire, tantôt... pas grand chose bien qu'un ou deux moment soit réellement émouvant. C'est sympathique mais l'ennui pointe le bout de son nez dés la première demi-heure. Puis... miracle, la troisième et dernière demi-heure nous prend vraiment, une sorte de suspense arrive réellement, l'ennui s'éloigne tout doucement.
Et si le final m'a un peu laissée sur ma faim, c'est tout de même la dernière demi-heure qui mérite d'être vue.
Niveau acteur, j'apprécie Aaron Johnson bien qu'il navigue dans ce fleuve peu recommandable situé entre le très bon jeu et le surjeu. Les autres se débrouille à peu près bien, Matthew Beard en tête (j'ai d'ailleurs été très déçue par Hannah Murray que je trouvais très bien dans le première saison de Skins...)
Le film est donc sympathique sans casser trois pattes à un canard malgré son originalité.
11/20
Silice

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Silice 12 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines