Les statuts Facebook qui irritent

Grandes déclarations d’amour
“Elle/Il me manque!”, “Je l’aime!”, “3 mois déjà!”. TA GUEULE. Dis-le à la personne concernée, c’est pas le “confessional” de Secret Story ici, ni ton journal intime. Et même si c’était le cas, ton journal te trouverait chiant(e) aussi. Il te recracherait l’encre au faciès. Ou non, il deviendrait le journal de Voldemort et te répondrait “je m’en tape des tes histoires, grognasse”. “Laisse-moi vivre ma vie de journal et compter mes pages”.

Retardés grammaticaux
Si se serai moi, je ferais un peu gaf a comment j’écrit

Conversations privées qui n’ont rien à faire là
L’e-mail existe toujours savez-vous. Ou le message privé. “Va boire un verre avec mes putes ce soir :D” - “Où ça?” - “A quelle heure?” - “Y aura qui?” - “Tu portes quel pull?” - “Tu fais caca avant de partir?”. Même chose pour le mur, franchement. Pourquoi rendriez-vous vos conversations publiques. Tiens, c’est ça ma vie et je la jette à la gueule de tous mes contacts.

Gens qui parlent comme s’ils avaient 14 ans, alors qu’ils n’ont pas 14 ans
“TrOp de délirrrrs avec vOus!” (entreprend de citer les susdits “délires” que seuls quelques élus comprendront mais que tout le monde lira). J’ai jamais compris pourquoi le “O” devait être en majuscule non plus, à part le fait que c’était à la mode sur Skyblog en 2003. Oh, et pourquoi écrire en anglais? Hm? Fuck knows.

Avides d’attention
“Se sent seul”, “Trop bonne nouvelle!”, “…”. Se traduit par: regardez-moi, j’ai quelque chose à dire mais j’attends que vous me demandiez et complimentiez. Sache que je préfèrerais mourir étouffée par un sachet du Delhaize que te demander.

Troisième personne
Là c’est un combat que je mène seule vu que absolument tout le monde s’y adonne: parler de soi à la troisième personne. Je sais que votre nom se situe à côté du statut et votre schizophrénie n’en est qu’empirée mais cela n’empêche que vous parlez de vous-mêmes et vous n’êtes pas la putain de Saint-Esprit.