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Mange, prie, aime

Publié le 24 août 2010 par Epicure
mangeprieaime

Il était une fois une fille qui n’avait pas, mais alors vraiment pas, le goût de lire un livre. Toutefois comme la fille en question est parfois un brin influençable et qu’une campagne de marketing bien efficace l’a convaincue qu’elle n’avait pas le choix de succomber, eh bien elle a lu le livre et même vu le film qu’on en a tiré!

La première fois que j’ai été mis en contact avec Mange, prie, aime, le ton même du 4e de couverture me donnait de l’eczéma. Ce ton psycho-pop à 5 cennes de celle qui a touché le fond pour finalement découvrir Dieu et la gelato, semblait beaucoup trop néo-zen pour moi. Ce n’est finalement que quelques années plus tard, avec une bonne dose de scepticisme mêlée de curiosité, que j’ai eu envie d’en avoir le coeur net.

Tout d’abord le livre. Oui, Elizabeth Gilbert s’éternise parfois sur certains pans de sa quête existentielle et quelques passages plus longuets sur ses expériences “mystiques” m’ont fait décrocher. Cependant je respecte ce genre de cheminement personnel et j’admire ceux qui ont le courage de leurs décisions, aussi saugrenues peuvent-elles paraître. Elle réussit très bien à nous faire vivre les émotions qui l’ont habité lors des moments les plus sombres de sa dépression, tout comme elle décrit à merveilles les joies et les bons moments associés à ses nouvelles amitiés outremer.

Par contre ce qui passe un peu moins bien c’est que, juste avant que je ne termine ma lecture, on tombe en plein blitz promotionnel pour le film et on met sur le marché mille et un produits dérivés pour en mousser la sortie : les chandelles Eat Pray Love, le thé Eat Pray Love, même le LINGE Eat Pray Love! Mettons que ça fait baisser le spirituel d’une couple de coches et que ça modifie l’angle de lecture…

C’est donc dans cette perspective que je suis allée voir sur grand écran Mange, prie, aime. Peu d’attente, simplement le goût d’un bon divertissement qui fait du bien à l’âme. C’est ce que j’ai eu, Javier Bardem en prime! Une histoire pas toujours calquée sur le livre, qui élude certains faits, tourne des coins ronds, embellit ou enlaidit les choses selon le cas mais qui, somme toute, nous fait passer un bon (quoi qu’un peu long) moment.

Conclusion : loin de la catastrophe anticipée, encore certaines réserves, néanmoins bien contente d’avoir lu et vu.


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