Carlos Episode 1

genre: mi-série, téléfilm en trois parties, drame, biopic
Année: 2010
durée: 1h45

l'histoire: Ilich Ramiez Sanchez, militant d'origine vénézuélienne qui a combattu auprès des Palestinens en Jordanie, commet une série d'attentats à Londres. Il s'installe à Paris, où le FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine), lui a donné la responsabilité de la branche européenne. Il coordonne plusieurs opérations, en particulier la prise d'otages à l'Ambassade de France à La Haye.

La critique de Eelsoliver:

La chaîne Canal + a eu raison de faire la pub et la promotion de cette nouvelle mini-série sur un personnage complexe, j'ai nommé Carlos.
Pour cela, le réalisateur, Olivier Assayas, a pour ambition de signer une sorte de trilogie ou plutôt de mini-série en trois épisodes. Rassurez-vous, les trois volets seront chroniqués sur ce blog.

Olivier Assayas se concentre donc sur les activités de cet homme déterminé, prêt à tout pour faire triompher sa cause. Pour cela, il faut rappeler le contexte.
En 1948, l'Israël est fondée, c'est une nouvelle terre d'accueil pour des juifs massacrés, brimés et exterminés par les nazis durant la Seconde Guerre Mondiale.
Ce nouvel Etat se batit sur les terres palestiniennes, les habitants étant obligés de céder leur territoires et d'accueillir ces nouveaux venus sans qu'on leur demande leur avis.

A partir de là, naîtront de nombreuses tensions pour un conflit plus que jamais d'actualité. Dans les années 70, dans un contexte de Guerre Froide, Carlos défend la cause palestinienne.
Pour se faire entendre, il commet des meurtres et des attentats. Et Carlos ne plaisante pas puisqu'il fait sauter plusieurs avions dans un aéroport parisien, sans compter d'autres actions similaires.
Très vite recherché par les autorités, il n'hésitera pas à abattre trois policiers.

Ce premier épisode est particulièrement tendu mais prend son temps pour présenter le personnage. Il ne s'agit pas d'en faire un tortionnaire même si le personnage est peu sympathique et peu défendable, tant par son idéologie que par ses actes.
Olivier Assayas décrit l'homme en tant que tel, ses projets et son avenir, celui d'un futur leader qui va s'imposer comme la nouvelle terreur en Europe, et un terroriste appelé à devenir un personnage important et médiatique. Un premier épisode très réussi. 

Note: 16.5/20