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Piranha 3D

Publié le 28 août 2010 par Olivier Walmacq

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Genre: horreur, gore (interdit aux - 12 ans)
année: 2010
durée: 1h30

L'histoire: Alors que la ville de Lake Victoria s'apprête à recevoir des milliers d'étudiants pour le week-end de Pâques, un tremblement de terre secoue la ville et ouvre, sous le lac, une faille d'où des milliers de piranhas s'échappent. Inconscients du danger qui les guette, tous les étudiants font la fête sur le lac tandis que Julie, la shérif, découvre un premier corps dévoré… La journée va être d'autant plus longue pour elle que Jake, son fils, a délaissé la garde de ses jeunes frères et soeurs pour servir de guide à bord du bateau des sexy Wild Wild Girls !

La critique de Eelsoliver:

Pour ceux qui ont vu Piranhas de Joe Dante, ils peuvent dire à quel point cette série B efficace se regardait avec un plaisir coupable et jubilatoire.
C'est un fait, Alexandre Aja est un fan du cinéma bis des années 80. Il a donc grandi avec films d'horreur tels que La Colline a des Yeux, le premier Freddy, les Griffes de la Nuit et bien évidemment Piranhas.
Vu que le cinéaste avait proposé une nouvelle version de The Hills have Eyes, il était donc logique qu'Aja remake le film de Joe Dante.
Bienvenue dans Pirahna 3D !

Oui mais voilà, il faut bien le reconnaître, Alexandre Aja s'était montré plutôt décevant avec Mirrors... Mais Piranha 3D n'a pas grand chose à voir.
C'est un produit de série B moins sérieux. Et ici, Alexandre Aja s'en donne à coeur joie ! Il nous plonge dans l'univers exotique des plages, le soleil, les filles, le surf, les mecs musclés et idiots.

Seul souci, un tremblement de terre a produit une faille dans un lac et a libéré des piranhas préhistoriques assoiffés de chair humaine.
Et nos chers poissons voraces ont très faim ! Clairement, ils ont la dalle ! Alexandre Aja en profite alors pour nous livrer la marchandise et pour signer un film à la fois gore, décomplexé, jouissif, fun et décérébré.

Que les fans de séries B se rassurent: ils en auront pour leur argent ! Ici, les principaux protagonistes n'ont que peu d'intérêt puisque ce sont soit des belles jeunes femmes à poil, soit des crétins qui dansent sur de la musique speed et techno.
Et encore, une fois, Alexandre Aja s'en donne à coeur joie. Tous ces acteurs seront le prochain repas de nos poissons carnivores !
Vive les nichons qui volent, les bras déchiquetés et les corps croqués à pleine dent !

Pourtant, malgré un humour vulgaire largement assumé et revendiqué, Piranha 3D parvient à surprendre via un humoir noir cynique et volonttairement grossier.
Certaines séquences sont d'une redoutable efficacité et Aja parvient également à instaurer une certaine tension, le film réussissant à garder son rythme de croisière.
On en redemande !

Note: 16/20

La critique de Borat

Après le désastreux Mirrors, on ne peut qu'attendre Alexandre Aja au tourmant. Son Piranha 3D a eu beaucoup d'ennuis. D'abord, il a dû retaper le script avec son pote Gregory Levasseur (le projet avait échoué chez Chuck Russell, réalisateur de The Mask, mais aussi de l'affreux Effaceur, avec Schwarzy); faire comprendre aux frères Weinstein qu'il ne s'agit pas d'un remake du film de Joe Dante (sans compter les affiches ou le scénario); déménager le tournage au printemps (le lac concerné étant gelé, en hiver); et les effets spéciaux, qui auraient été seulement finis en juin-juillet. D'où le déplacement de la date de sortie.

Mais heureusement, Arcady Jr a réussit son coup avec brio. On retrouve Elisabeth Shue (la chérie de Tom Cruise dans Cocktail); Ving Rhames; Jerry O'Connell (vous vous souvenez de Kangourou Jack?!); Steven R McQueen (petit fils de l'incontournable Steve); Adam Scott; Jessica Szohr; Christopher Lloyd (on a retrouvé le Doc, Marty!); Eli Roth; Richard Dreyfuss; Kelly Brook (gaaah!); Riley Steele (double gaaaah!); Dina Meyer; Ricardo Chavira; et tout un tas d'actrices pornos (méga gaaaah!). Un casting aussi improbable qu'intéressant.

Je ne vais pas aller par 4 chemins: vous voulez du massacre et du sexe en pagaille? Alors, Piranha 3D est absolument fait pour vous!
Tout d'abord avec son ouverture. Aja l'a dit dans une interview. Revenez quelques jours après le Spring break (vacances du printemps des ricains où les beuveries et les filles en petite tenue s'alignent) et vous verrez tout un tas de saletés dans les lacs et autres.
Pas étonnant qu'une simple bière déclenche un cataclysme réveillant des piranhas préhistoriques. Ces derniers ont une assez bonne tronche et attaquent souvent. Une fois lancés, on ne les arrête plus.

Et là, Aja délivre largement la marchandise avec environ une demi-heure de massacre, rien que ça. Des petites blessures, des membres qui partent; visages défigurés; pénis coupé (même ça, ils ont osé); filles coupées en 2... Les âmes sensibles peuvent partir dès maintenant.
D'ailleurs, certaines morts sont assez drôles, comme celle d'Eli Roth (je n'en dis pas plus, histoire de garder le plaisir). Sans compter Ving Rhames qui tue du piranha avec une hélice de bateau.
Le réalisateur a réussi à faire un film fendard et jouissif, sans tomber dans l'esbrouffe.

Et c'est pas fini, car il y a aussi de la nudité. Autant dire que les hommes seront rassasiés, avec un plan séquence où Kelly Brook et Riley Steele s'amourachent en pleine mer.
Je vous imagine déjà ébahis, les gars. Les acteurs sont assez bons dans l'ensemble. O'Connell est impeccable en pornographe avide de nichons; les autres aussi.
Même les filles jouent assez bien. Revoir 2 icônes comme Lloyd (qui nous sortira un "attendez que je me téléporte") et Dreyfuss fait aussi du bien.
La 3D, bien que ce soit une reconversion, est déjà plus intéressante que celle des récents Alice au pays des merveilles et surtout du Choc des titans.

Un film d'horreur sanglant et sexy, qui provoque un certain plaisir à sa vision.

Note: 17/20


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