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Noël et Critiques flash

Par Alban Ravassard
Bonjour à tous !
En cette fin d'année 2007 permettez moi tout d'abord de vous souhaiter un joyeux noël  en espérant que vous en profiterez bien  : c'est le moment ou jamais !
Cet article est aussi l'occasion pour moi de lancer ma première salve de "critiques flash" nouveau concept dont je vous parlais plus  tôt.  N'ayant en effet pas le temps de tout développer,  faute de temps,  ce concept devrait me permettre de partager mon avis avec vous d'une manière plus simple et rapide sur l'intégralité des films que je vois en salles.
Bien sûr en parallèle  vous retrouverez toujours les contenus habituels de ce blog, dont des critiques plus développées. N'hésitez donc pas  à réagir à ce nouveau type d'articles et l'on se retrouve très bientôt pour le reste des critiques de l'année 2007 ce qui nous mènera indéniablement au fameux top 10 de l'année... Le choix sera difficile ! Place aux critiques et @ très bientôt !
Alban

L'heure zéro

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Ce nouveau film de Pascal Thomas est très réjouissant. Adaptant une nouvelle fois l’œuvre d’Agatha Christie, il permet à un casting plus qu’alléchant de se faire plaisir dans une comédie policière recelant de véritables moments de grâce (voir les séquences avec les deux serviteurs). L’exercice est intéressant mais inégal, ce qui ne gâche pas le plaisir du spectateur.

Note : 3/5

28 semaines plus tard

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Le premier opus, « 28 jours plus tard », réalisé par Danny Boyle révolutionnait le cinéma d’horreur et plus particulièrement le film de « zombies » (même s’ils n’en sont pas vraiment ici). Difficile de passer derrière lui donc pour cette suite. Et pourtant le contrat est pleinement rempli, le film étant au final au niveau voire même supérieur au premier volet. Juan Carlos Fresnadillo y déploie une mise en scène qui a de nombreuses qualités et qui cloue le spectateur à son fauteuil tout en lui coupant le souffle. Un film horrifique d’exception. Un grand film tout simplement.

Note : 4/5

Control

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Ce premier long-métrage du réputé photographe Anton Corbijn retrace la carrière de Ian Curtis, leader de Joy Division. Dès le premier plan c’est le choc esthétique : mise en scène au scalpel, profond sens du cadre, noir et blanc magnifique, scènes de concert incroyables. L’interprétation de Sam Riley est telle que l’on croirait Ian Curtis ressuscité pour le temps du film. Control est plus qu’un choc esthétique et musical, il est tout simplement un film majeur, probablement un des meilleurs de l’année. Si vous l’avez raté, rendez-vous lors de sortie en DVD car il ne faut surtout pas rater ça.


Note 
: 5/5

Le rêve de Cassandre

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Le dernier Woody Allen, qui vient clore sa trilogie Londonienne composée de Match Point et Scoop, déçoit légèrement. Malgré le fait qu’il soit portée par un duo d’acteurs formidables, Ewan Mc Gregor et Colin Farell, ce long-métrage apparaît comme un sous- « match point », qui possède des longueurs alourdissant la narration. On y retrouve tout de même tout ce qui fait le succès de Woody Allen et une certaine idée de la tragédie Shakespearienne, voire même du Dostoïevski. Un cocktail inégal certes, mais qui reste jouissif. A voir.

Note : 3/5

Once

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Film musical Irlandais réalisé en DV pour la somme minime de 150 000 euros, Once est un pur bijou musical. Inutile de chercher de grands effets de mise en scène, le minimalisme et l’épure étant revendiqués, l’image s’effaçant presque devant le flot de musique ambiant qui nous transporte durant une heure et demie qui paraît bien trop courte jusqu’à un final non conventionnel et d’une beauté en vous en tirer une larme. Once est bel et bien LE film musical de l’année. Une pure merveille qui à coup sûr vous enchantera.

Note : 4/5

Frozen days

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Ce premier long-métrage israélien tourné en noir et blanc et en DV pour un budget dérisoire est ultra-référencé. On y retrouve du Lynch et de l’Aronofsky notamment. Même si le scénario alambiqué et quelque peu tordu nous ennuiera un peu (les minutes sont longues…) et que la chute finale laisse un goût d'amertume, pirouette scénaristique oblige, il en reste tout de même que le film fait preuve d’un travail prodigieux sur la lumière et de bonnes idées de mise en scène. Il révèle également un futur talent à surveiller de près en la personne d’Anat Klausner. Prometteur.

Note : 3/5

Faut que ça danse !

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Nouvelle comédie sympathique de Noémie Lvovsky, Faut que ça danse, cache surtout sous ses airs en apparence légers, une vraie réflexion sur la mort derrière laquelle plane non loin l’ombre de la Shoah. Porté par un Jean-Pierre Marielle exceptionnel, accompagné entre autres de très bonnes interprétations de Valéria Bruni-Tedeschi et Sabine Azéma, ce film, dans l’ensemble réussi, vous fera passer un bon moment.

Note : 3/5

Les femmes de ses rêves

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Cette comédie un peu trash des frères Farelly (c’est leur style), a des réminiscences de Mary à tout prix l’un de leurs chef d’œuvre en la matière. Le film vaut surtout pour Ben Stiller, que l’on malgré tout vu plus en forme… Au final une comédie débridée et plutôt réjouissante pour passer un bon petit moment au cinéma sans forcément se prendre la tête. Peut tout de même mieux faire.

Note : 2/5

Across the universe

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Cette comédie musicale basée sur les chansons des Beatles est pleine de fraîcheur, de vitalité, d’inventivité et de recherches visuelles pour le moins intéressantes. Porté par de jeunes acteurs investis, le film ne cesse de surprendre et de captiver, construisant un univers visuel rare et parfois expérimental. On lui reprochera néanmoins quelques longueurs et une propension générale à la mièvrerie. Au final, « Across the universe » est un bonbon mi-doux mi-acidulé et très coloré qui se déguste avec un plaisir certain.

Note : 3,5/5

L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford

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Un des meilleurs films américains de cette année si ce n’est LE meilleur. Andrew Dominik nous emporte dans un western crépusculaire captivant et à la beauté époustouflante. Superbement éclairé et mis en scène, porté par des acteurs au sommet de leur art (mention spéciale à Brad Pitt qui n’a pas volé son prix d’interprétation vénitien). Tantôt violent, spectaculaire, poétique mais jamais ennuyant ce film est une réjouissance de chaque instant. A ne pas rater.

Note : 5/5

24 mesures

 

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Un premier film raté pour Jalil Lespert qui se perd dans son ambition dès son premier plan-séquence glauque et racoleur. Un film à la tendance « free jazz », brouillon, inconstant et sans véritable intérêt narratif, revendiquant des références dont il a du mal à se détacher et dont il souffre la comparaison. Le film réserve néanmoins quelques soubresauts « chocs » qui permettent de nous réveiller de temps à autre. N’est pas Innaritù qui veut… On applaudira tout de même l’effort d’un Jalil Lespert prometteur derrière la caméra. Peut-être le succès au prochain film ?

 
Note : 1/5


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