La vie privée et les réseaux sociaux peuvent ils aller de pair ? C’est la question posée par l’équipe derrière le projet Diaspora, un projet ambitieux qui veut construire un «anti Facebook» : un réseau social open source, privé, qui rend à l’utilisateur le contrôle de sa vie privée.
Imaginé par des étudiants en informatique de la New York University, le projet Diaspora veut remplacer le web social centralisé d’aujourd’hui (entendez «Facebook») par un système décentralisé, tout en offrant un service pratique et facile à utiliser pour tous.
Selon la page d’accueil du projet, les étudiants qui en sont à l’origine, Daniel Grippi, Maxwell Salzberg, Raphael Sofaer, et Ilya Zhitomirskiy, «on passé des soirées entières à construire un makerbot» (un robot qui construit des choses, équivalent geek de «refaire le monde», sauf que c’est un robot que l’on construit et qui se charge de refaire le monde à sa place).
Les discussion évoluant, ils ont commencé à imaginer ce à quoi pourrait ressembler un réseau social décentralisé, ce qui les a mené à concevoir le projet Diaspora.
Dès sa mise en ligne, en avril dernier, leur projet a engendré un enthousiasme fulgurant sur la Toile : ils ont collecté plus de 200.000 dollars de dons en quelques jours, dépassant largement leur objectif de 10.000 dollars. Désormais, tous les regards sont rivés sur Diaspora, qui n'a pas le droit de décevoir.
Diaspora
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Diaspora: Personally Controlled, Do-It-All, Distributed Open-Source Social Network from daniel grippi on Vimeo.