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Karen CHANCE - Death's Mistress (Dorina Basarab T 2) : 7-/10

Par Eden2010
Karen CHANCE - Death's Mistress (Dorina Basarab T 2) : 7-/10 Karen CHANCE -Death's Mistress :7-/10

(pas encore disponible en Français)

Je ne sais pas comment cela se fait, mais en ce moment tous les livres que je lis sont pour l'heure encore indisponible en Français et j'en suis désolée. C'est vrai que pour certains (comme la série des Sookie Stackhouse ou encore House of Night) la traduction est imminente, mais pour d'autres il faudra attendre.

Si vous vous apercevez qu'en fait je me trompe et qu'un des livres a été traduit à mon insu, je vous serais reconnaissante de me le signaler afin que je complète mon article en fonction.

Pour en revenir au livre " Death's Mistress ", sujet qui nous intéresse (du moins, j'espère) : il s'agit du deuxième tome de la série des " Dorina Basarab ", découverte dans " Midnight's Daughter ".

Pour rappel, Dorina est un dhampir, née de l'union de Mircea (frère du célèbre Vlad) alors que sa transformation n'était pas achevée et d'une mère humaine.

Cette condition très particulière l'exclut des deux mondes, celui des humains comme celui des vampires, dans lequel elle évolue malgré elle, n'ayant pas d'autre solution (voir aussi mon commentaire sur le tome 1, " Midnight's Daugter ", pour plus d'informations générales sur l'héroïne).

Comme tous les livres de Karen Chance, Death's Mistresse démarre sur les chapeaux de roues, plongeant le lecteur directement et sans préliminaires dans l'action (ici un peu virevoltante au début - et oui, j'emploi ce terme à dessein) mais bon.

Le fil conducteur de l'intrigue est cette-fois ci un objet dérobé à la famille royale des fées à laquelle appartient Claire, l'amie de Dory, le " Naudiz ". Il s'agit d'une rune qui confère à son porteur l'immortalité. Cet objet devait protéger le fils de Claire, héritier du trône, mais a été volé et a disparu lors d'une vente illégale.

Sur ce fond, les histoires s'imbriquent comme d'habitude les unes dans les autres, les intrigues sont multiples, mais il faut l'admettre Karen Chance parvient à bien démêler les fils et le tout reste limpide.

Dory se trouve ainsi mêlée à la politique sénatoriale des vampires autant qu'elle est confrontée au terrible AEsubrand, prince des fées, le tout en poursuivant le Naudiz dans des conditions assez particulières sur fond de meurtrier en série de vampires. Je simplifie.

Ce roman, comme tous les livres de l'auteur, est tout aussi contradictoire que son prédécesseur : l'intrigue est dense mais aisée à suivre, le suspense est assuré par une action omniprésente. Dorina n'a pas l'occasion de se reposer, c'est le moins que l'on puisse dire.

Karen Chance est toujours aussi adepte de descriptions multi-détaillées, qui sont, fort heureusement toujours très réussies (du moins, presque, j'en viens à la seule exception).

Je regrette pourtant, une nouvelle fois, la présence de scènes purement et simplement risibles : pourquoi Dory doit-elle se trimballer la tête d'un vampire dans un sac et ce pendant la première moitié du livre, étant également ennuyé par son corps (sans tête), qu'elle doit surveiller en parallèle ? Ce n'est même pas drôle ! Il aurait suffit de trouver un autre moyen de pression qui aurait amené Ray (ledit vampire coupé en deux) à la suivre. N'importe quelle autre excuse aurait été mieux que cette histoire de tête dans son sac !

Et surtout, la course dans les véhicules en lévitation ! Alors là, je dois dire, ces quelques pages sont de trop. Ici les descriptions et détails deviennent tout simplement fatiguants ; ce sont les seuls pages d'un franc ennui dans ce livre, des lignes que je vous invite à sauter car elles n'apportent rien et ne vous manqueront pas. C'est tout simplement une parenthèse puérile.

Enfin, j'ai trouvé dommage que l'on devine presque immédiatement d'où vient le danger, brimant ainsi le suspense et gâchant le moment de surprise. Ce n'était, certes, pas prévu, mais lorsque l'on a l'habitude de lire des livres du genre et surtout des livres de Karen Chance, on ne peut manquer de deviner.

Une toute dernière observation : ce monde est toujours celui rencontré dans les " Cassandra Palmer " (évidemment), et certains caractères ou allusions demeurent perdues pour le lecteur qui n'a pas lu cette saga. C'est dommage.

Mais attention, il n'est pas nécessaire d'avoir lu les Cassandra Palmer, c'est juste que quelques points échapperont au lecteur qui débute par les Dorina Basarab. Cela apporte un petit plus à " ceux qui savent ", mais les autres ne perdent rien.

Maintenant, Dorina demeure très attachante, courageuse, elle est proie aux doutes, fidèle en amitié, et, surtout, elle est loin d'être surpuissante. Au contraire, elle reconnait ses faiblesses et connaît ses limites.

C'est une héroïne à la mesure d'une Mercy Thompson ou Sookie Stackhouse, avec la plume si particulière de Karen Chance.

Oui, un livre que je critique beaucoup mais que j'ai tout de même beaucoup apprécié - c'est ça la magie de l'écriture (cf. mon commentaire sur Kitty and the Midnight Hour où je n'ai rien à critiquer mais où la note est légèrement inférieure puisque la magie n'y est pas).

En résumé, un livre contradictoire que j'ai lu avec plaisir. Et une série que je vais suivre.

Pour information : le tome n° 3 (Fury's Kiss) sortira en VO en OCTOBRE 2012.


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