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Roller derby : les nouvelles reines des patins

Publié le 29 août 2010 par Bordeaux7
Roller derby : les nouvelles reines des patinsBordeaux pionnière en matière de sports atypiques ? La ville est en tout cas une des premières à avoir bénéficié de son équipe de roller derby, discipline à nouveau en vogue et exclusivement féminine. Crée dans les années 30 aux Etats-Unis puis tombé dans les oubliettes jusqu’aux années 60, le phénomène franchit aujourd’hui l’Atlantique. Le premier match de l’Hexagone s’est d’ailleurs tenu en juillet face à Toulouse à la Caserne Niel lors du festival Imaginez maintenant. Au départ : une bande de copines un soir d’hiver au bar le Fiacre et l’envie d’un sport décalé. Mais aussi musclé.
Un sport «rock»
Les Ptites morts sont nées et leur réseau aidant (la plupart sont musiciennes et se produisent sur les scènes locales), les joueuses se font peu à peu un nom. Et choisissent une tenue à leur effigie : noir, vert et violet. Dans la cité girondine, elles sont actuellement une quinzaine, âgées de 20 à 35 ans à s’entraîner quai des sports les mardis et vendredis. «On se fait belle, mais on se tape aussi dessus. Ce sport émerge d’un mouvement anti-sexiste. Bordeaux, ville rock a permis au phénomène de prendre de l’ampleur», explique Noelia, une des bloqueuses. Tout comme le film de Drew Barrymore «Bliss» où l’héroïne s’épanouit autour du rink : une piste ovale ou évoluent les patineuses.
Attaque et défense simultanées
La partie de dispute en deux fois 30 minutes et pendant des rounds de deux minutes. Endurance et vitesse sont les maîtres mots de la discipline. Chaussées de quads, chaque équipe compte cinq patineuses dont une «jameuse» soit une attaquante qui doit franchir un mur de bloqueuses. Chaque passage équivaut à un point. La difficulté vient du fait qu’attaque et défense se jouent en même temps. Tous les coups sont donc permis... ou presque ! Il est en effet interdit d’atteindre une zone au dessus des épaules et au dessous des fessiers. «Vu la fréquence des chutes, l’important est de savoir bien tomber», prévient Noelia, pâtissière à la ville. Evidemment, le meilleur moyen de s’en rendre compte est d’admirer leurs exploits. Notamment en octobre. Elles affronteront Bristol et proposeront, si tout va comme sur des roulettes, des soirées labellisées «roller derby». •

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LES COMMENTAIRES (1)

Par une mère
posté le 01 octobre à 10:06
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Ma fille de 25 ans s’est passionnée pour le roller derby dernièrement, si bien qu’un soir elle n’a pu terminer son entraînement, victime d’une mauvaise chute qui l’a menée directement au CHR pour une grave opération de la jambe et de la cheville, le tout étant en fort mauvais état. 2 mois d’immobilisation complète pour l’instant puis des semaines de kiné suivront… Autre chose de plus violent pour vous occuper ? Car si sa chute est intervenue « hors combat », je me demande ce que peuvent donner les « corps à corps » bien à fond ! J’ai la colère en même temps que de la peine pour elle qui a connu des douleurs peu supportables. Elle risque non seulement des moments difficiles et peut-être des tracas pour la vie, mais aussi pour son job qu’elle pourrait ne pas retrouver s’il y avait complications. Alors les filles, s’amuser OUI mais se chataigner certainement pas ! Et mollo sur les mouvements quand on débute aussi + choisir le bon matériel… Pauvres mères qui subissent aussi les déboires !

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