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Ludwig van B.

Par Silice
Ludwig van B.Qui n'a jamais entendu du Beethoven ? Personne, cet homme est une légende et il méritait bien un ou deux bons films. Bernard Rose reprend le même procédé narratif que Milos Forman avec son Amadeus, à savoir, des questions et des flash-back pour former une histoires sur les souvenirs des personnages.
On nous fait donc voir dés le début l'enterrement puis un ami de Beethoven, peut-être son seul ami, retrouvé un testament écrit par Ludwig, son dernier testament. Il lèguerais ainsi tous ses biens à son "Immortal Beloved" (d'où le nom original du film) sans nom ni adresse. L'ami de Beethoven, un dénommé Schindler va donc faire tous son possible pour retrouver cette femme et ainsi respecter les dernières volontés du grand compositeur.
On voit donc le grand, très grand, Ludwig Van Beethoven à travers son regard et celui de trois femme. Le personnage n'est pas totalement net, il sombre dans une folie inquiétante que Rose ne dépeint pas avec simplicité. Beethoven n'était pas un personnage simple, il n'était pas juste un homme irascible, il n'était pas juste un génie, il n'était pas juste un compositeur et le film nous le fait comprendre bien mieux que de longs paragraphes qu'on pourrait lire décrivant la vie de Beethoven.
Par le biais de ceux qu'il a côtoyé, nous connaissons un peu plus sa surdité, sa déchéance.
Ludwig van B.
Le tout sur une magnifique musique de Beethoven, quoi de mieux pour ce film que ce grand compositeur (qui est pour moi le meilleur) ? Cette musique est tout de même imprégnée d'une grande puissance tout comme ce film. La surdité de Beethoven prend une part importante dans le film et aussi dans sa réalisation.
Mais c'est coté acteur aussi que tout se fait, Gary Oldman, le grand acteur des années 90, nous touche beaucoup et nous montre un Beethoven comme on pourrait l'imaginer. Alors qu'il doit être dur de ne pas exagérer les traits d'un personnages aussi mythique que Beethoven, Gary Oldman ne surjoue pas un instant. Les visages sculpturales de Valéria Golino, Isabella Rossellini et de Johanna Ter Steeg font le reste.
Le film souffre toutefois de longueurs, dix minutes de moins auraient pu donner un film parfait bien qu'avec ses deux heures, Ludwig Van B. n'ennuie pas une minute.
Je le conseille donc aux amateurs de Beethoven tout comme à ceux de Gary Oldman, la combinaison est magique, je vous assure.
17/20
Silice

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