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Ca fait quoi de mourir?

Publié le 02 septembre 2010 par Bastienb

Attention, qu’il n’y ait pas d’ambiguïté: Cet article n’apportera malheureusement pas de réponse à la grande question « Qu’est ce que ça fait d’être mort? », mais tentera expliquer les sensations et la douleur ressentit lorsque nous somme sur le point de mourir.

Les informations à ce sujet proviennent majoritairement des personnes ayant connues une Expérience de Mort Imminente ou EMI (Je vous invite à accentuer vos recherches sur le sujet si ça vous intéresse, les témoignages sont parfois très intrigants) et qui ont ainsi pu parler par la suite de leur expérience, ainsi que des recherches médicales et scientifiques dans ce domaine:

  • La mort par hémorragie:  Probablement la plus abordable des morts, mais néanmoins l’une des plus longue. En effet, perdre son sang, ça peut prendre du temps ! Rappelons que le corps humain adulte contient en moyenne 5 litres de sang. Une fois le premier litre et demi perdu vous vous sentirez anxieux, fébrile, fatigué et serez sujet à une soif importante. Passé le cap des deux litres perdus vous risquerez à tout moment de perdre connaissance… La mort cérébrale ne sera plus loin.
  • La mort par noyade: Beaucoup plus court qu’on l’imagine, cette mort peut opérer en seulement quelques minutes. Celle ci se décompose en quatre étapes: D’abord, vous vous agitez dans tout les sens pour remonter à tout pris à la surface, votre tête alterne entre immersion et émersion et vous buvez un petit peu la tasse. Seconde étape, la fatigue vous prend et il devient difficile de garder la tête hors de l’eau. Ici vous ne vous contentez plus de boire la tasse, vous l’inhalez. C’est un premier pas vers la mort. Lors de la troisième étape vous êtes à bout de force, vous commencez à couler et à perdre conscience, tout en ayant inhalé beaucoup d’eau. 1 minute après vient la dernière étape: vous perdez conscience, envahit par un gigantesque froid.

Il faut bien préciser que ce protocole est académique, il est probable qu’une hydrocution se produise ou que la peur de mourir vous tue par crise cardiaque. Aussi, sachez que si vous êtes possesseur d’une bien piètre envie de  vivre, alors n’hésitez plus: Laissez vous faire!

En effet, la mort par noyade peut rapidement devenir « agréable« . La principale douleur étant le manque d’oxygène et l’entrée de l’eau dans les poumons. Une fois cette dernière passée, vos poumons seront rempli d’eau et de ce fait la sensation de vide pulmonaire cessera !

  • La mort par défenestration (ou saut dans le vide): Si vous ne ratez pas votre coup, cette solution peut s’avérer être la plus rapide. Mais attention, rappelons que la priorité dans cette situation c’est de s’éclater la boite crânienne sur le bitume, or celui-ci est d’une telle solidité qu’on la qualifie souvent d’ »os le plus solide de tout le règne animal« . Il ne faut donc pas aller dans la demi mesure: Assurez vous de sauter de plus de 145 mètres de haut, si possible en arrivant sur la tête. Autrement vous finiriez surement la course encore en vie. Je ne vous le souhaite pas, si vous échappez aux heures d’agonies qui peuvent vous attendre si vous êtes isolé, il vous restera probablement à continuer votre vie dans une chaise roulante. Il reste l’espoir que vos poumons éclates, que vos vaisseaux sanguins soient irrémédiablement détruits ou encore que vous fassiez une crise cardiaque avant de toucher le sol.
  • Ca fait quoi de mourir?
    La mort par pendaison: Célèbre et pourtant si peu pratique, cette technique reste tout de même radicale si bien étudiée préalablement. Rappelons déjà qu’il y a deux techniques de pendaison: Avec ou sans chute. Dans le second cas la mort peut parfois prendre une vingtaine de minutes avant de venir, comme en témoigne les sauvetages tardifs de l’histoire.  Il est donc préférable de choisir la pendaison avec chute. Dans ce cas, vaut mieux favoriser une bonne longueur de corde et une chute d’au moins 3 mètres. Là, la corde provoquera une rupture net des vertèbres cervicales, entrainant un brutal arrêt des fonctions respiratoires et de certaine fonctions cardiaques. Par contre, en cas de pendaison sans chute, l’accumulation de sang dans la tête provoque un œdème et une cyanose visibles au niveau de la face et de la langue, et un œdème cérébral entraînant une perte de connaissance assez lente suivie d’un décès assez tardif. Quoi qu’avec de la chance, la corde pourrait pousser votre langue à bloquer les voies respiratoires, accélérant le processus de mort =).
  • La mort par électrocution:  Comme précédemment, il y a des façons plus rapides et moins douloureuses de mourir de cette façon: Favorisez donc un courant électrique d’une très grande intensité pour ne pas avoir à trop souffrir. L’électrocution peut tuer par arrêt cardiaque, par tétanie pulmonaire, par brûlure ou par mouvements incontrôlés (Chute d’un échelle, etc..). Pour ce qui est de la brûlure nous en parlerons juste après. La tétanie pulmonaire reste semblable à la mort par asphyxie bien que cumulée à des contractions musculaires, muscles qui se contractent et génèrent une douleur semblable à une crampe, en plus intense.
  • La mort par brûlure: Probablement l’une des plus douloureuse. Votre seule chance est d’être dans un endroit clos et d’ainsi pouvoir rapidement mourir par asphyxie à cause de l’appauvrissement d’oxygène dans la pièce ou des éventuels gaz toxiques. Si vous êtes en plein air, cela risque d’être plus dur pour vous et ce d’autant plus si vous êtes enrobé: La graisse est un excellent combustible.  Aussi, le corps ne dégagera pas d’adrénaline lorsque vous serez dans cette situation, dommage ça aurait pu être cool quand on sait que la brûlure au troisième degré est souvent qualifié comme « l’une des plus grande douleur corporelle connue« .  Pour finir si vous êtes accompagné lors de votre brûlure généralisée, ne demandez pas à votre ami d’enlever vos vêtements pour diminuer le combustible ou/et éteindre le feu: Une fois brulée votre peau n’est plus soudée à votre corps, vous risqueriez de la faire partir avec vos vêtements.
  • La mort par arrêt cardiaque: Courant mais pas pour autant comme dans les films: Si vous pouvez mourir subitement d’un arrêt cardiaque, il est vraisemblable que des douleurs vous envahissent plusieurs heures avant la perte de conscience. Une sensation de pression sur la poitrine, suivie d’une douleur pouvant s’étendre à la mâchoire, au bras gauche ou à l’estomac. Le souffle devient court, des sueurs apparaissent et si vous attendez de trop le cœur s’arrête complétement quelques minutes plus tard.
  • La mort par décapitation: Une fois que la lame de la guillotine est tombée, on estime que la victime est encore consciente (en moyenne) sept secondes après la décollation. Sept secondes sans corps, ça peut paraître long. Mais ne soyons pas trop difficile : les décapitations « artisanales », elles, peuvent se prolonger sur plusieurs minutes.

Voila qui vous informe un petit peu sur la mort et les divers moyens pour y arriver! Bien entendu il s’agit d’une sélection des méthodes les plus classiques mais je vous promet l’arrivée prochaine d’un article sur les (très) nombreuses façon de condamner à mort une personne. A travers les ages, le contrées et les mentalités, cette peine radicale n’a fait que se diversifier ! Vous verrez, l’homme n’a jamais su être aussi créatif

:D
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Source: Un grand merci à Fabrice Colin pour son article Mourir, ça fait quoi? .


======================================== Consultez l'article complet sur le site Culture Générale


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