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Martine Aubry: «la rentrée, un jour d'inquiétude» selon les enseignants

Publié le 02 septembre 2010 par Letombe

Rentrée, situation économique, sécurité, tout ce qu'il faut retenir de l'intervention de Martine Aubry sur Europe 1...


Rentrée scolaire

«C'est un beau jour, parce que les enfants sont contents d'aller à l'école. Mais c'est aussi un jour sombre, d'inquiétude, disent les enseignants, parce qu'ils n'ont pas les moyens de faire réussir chacun».

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Situation économique

La première secrétaire du PS a affirmé qu'«il y a deux façons de redresser les choses». D'abord «retrouver le chemin de la croissance», avec «un vrai plan de relance», «aider les PME et les sous traitants qui sont abandonnés». Ensuite réduire les «dépenses fiscales» comme le bouclier et les niches fiscales.

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Sécurité

«Il faut remettre des policiers», a souligné la première secrétaire du PS, en soulignant les «milliers» de postes supprimés dans le domaine, dont 160 à Lille (notre graphique sur la baisse des effectifs sur la circonscription de Grenoble). «Ce ne sont pas les caméras de surveillance qui encadreront les gens».

Martine Aubry a souligné que la suppression de la police de proximité avait «mis de la distance entre la police et la population». «Quand on ne voit arriver que la Bac dans les quartiers et que la population a l'impression d'être abandonnée par la police, elle se retourne contre elle».

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Déchéance de la nationalité

Elle est «anti-constitutionnelle», a rappellé Martine Aubry. «C'est la règle de base: pour le même délit, il doit y avoir la même sanction».

Roms

«Quand il y aura un problème de sécurité, quand j'avais ces gamins qui traversaient l'autoroute, je continuerai à essayer de les mettre ailleurs pour ne pas qu'il y ait de danger pour eux ou pour leur entourage», a expliqué la permière secrétaire du PS concernant sa politique à Lille.

«Ce que le pape conteste, ce que l'Europe et l'Onu contestent, ce n'est pas qu'on les évacue, c'est qu'on les expulse du territoire, de manière globale, de manière brutale, sans qu'ils n'aient rien fait, voilà ce qui est contesté aujourd'hui par l'ensemble de la communauté internationale», a-t-elle expliqué.

«Puisque monsieur Hortefeux a dit que nous pouvions les arrêter, j'ai demandé au préfet hier (mercredi) de suspendre toutes les demandes d'évacuation donnant par ailleurs lieu à des expulsions».

EJ


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