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Les zamidézaniaux sont des salopiaux.

Publié le 03 septembre 2010 par Orlandoderudder

Exploitation sentimentale!

Si, autrefois, il y avait des riches et nobles qui appréciaient les chiens de luxe, lévriers, etc, chose méritoire avant l'invention du Sheba, il n'en est pas moins vrai que d'autres aimaient leurs chiens leurs chats. Sans que ce soit des "animaux de compagnie", notion ignoble et dégueulasse! Ah! l'ignominie glauque: Exploitation affective, exploitation sentimentale! Une bête n'est pas une "prothèse affective" ni un objet de décoration. Cela dit, certains parents ont aussi des "enfants de compagnie" qu'on bousille dès qu'ils grandissent et posent problème.Les chiens, on les abandonne. C'est peut-être mieux

Bêtes et mômes.

Pour les esprits légers, ça peut sembler utilitariste. Mais chez les vraies personnes, on avait un chien de garde ou berger pour le bétail,etc. Le chat servait à bouffer les souris afin qu'elles ne détruisent pas ls provisions.  Bref, à sa mesure,l'animal participait au maintien de la maisonnée. Il avait sa place, son rôle.Il était SOLIDAIRE et toute la famille, humains et bêtes, se trouvait sur le même bateau: les liens affectifs étaient bien plus profonds que chez les zamidézanimos actuels dont le seul amour consiste à acheter des croquettes. L'animal était nourri des restes et mangeait donc la même chose que ses maîtres. Il faisait vraiment partie de la famille. Certes, les enfants travaillaient aussi, selon leur âge et leur force. Ils n'étaient pas encore prétexte à consommation veule, à achats qui font plaisir, comme les bêtes.

Chaud au coeur.

Cette collaboration à la vie de tous, cette intégration au quotidien était noble et belle. Ce n'était pas la consommation de la beauté de tel ou tel félin ou la gratification sordide du zamidézanimo. On aimait son chien, on lui parlait parfois, comme à son chat: il faisiait vraiment partie de la famille. Il ne servait pas à se gratifier, à exhiber son bon coeur. C'était aussi une sorte de personne, avec son rôle sa place. C'était authentique, vrai... Et ça faisait chaud au coeur en cas de coup dur, de précarité...

Berck et pouah!

Avec l'industrialisation émotive, tout a changé: la bête peut aussi devenir signe extérieur de richesse, affirmation sociale, exutoire ou déclaration au monde qu'on et un type bien parce qu'on aime les animaux. Ou bave corrosive d'écologiste réactionnaire (plaie au nasme). Accessoire, forfaiture, mensonge, masque,bidonnage affectif, saloperie fétide, affects gluants, mocheté intégrale du coeur et de l'esprit... En aucun cas il n'y a de l'amour, de l'affection: comédie, connerie beaufesque, vilenie mécanique, berck et même pouah!

Envoi: Zamidézanimos, vous êtes des salopiaux!


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