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Gorge profonde

Publié le 06 septembre 2010 par Claramoi

Il est des lieux du corps féminin, où le pénis aime s'épancher. Ainsi les rondeurs de la gorge, qui font rêver, voire délirer les hommes, sont parfois appréciées pour un coït un peu particulier. Une façon de varier les plaisirs.
Les raisons, pour lesquelles deux amoureux pratiquent des rapports sexuels sans pénétration vaginale, sont nombreuses : peur d’une grossesse non désirée, de maladies sexuellement transmissibles, crainte de la jeune fille de perdre sa virginité, ou même durant la grossesse, anxiété de l’homme à l’idée d’écraser le ventre de la femme… A ces raisons s’ajoute le désir légitime du couple d’enrichir la gamme des plaisirs.
La posture de la “gorge profonde”, ou coït inter mammaire, restaure aux seins féminins leur valeur érotique : car, si la première chose que regarde un homme chez une femme, c’est, en général, sa poitrine, celle-ci est souvent négligée ensuite, au profit du sexe. Certes, les seins sont caressés durant les préliminaires, parce qu’ils évoquent volupté et sensualité. Qu’ils soient mordillés, sucés, léchés, embrassés, pincés, leur attouchement est d’ailleurs la source d’une excitation remarquable pour la femme. Les mamelons, ces petits boutons bruns ou roses dont la vue et le toucher charment tant les hommes, durcissent à la moindre sollicitation, témoignant ainsi de leur sensibilité.
Durant le coït, même si l’amant se préoccupe peu des seins, la femme reste troublée par leur balancement ou leurs frottements sur la peau de l’autre ou sur le drap. C’est pourquoi elle aimera probablement que sa gorge prenne soudain une telle importance dans le rapport sexuel, et se réjouira de recevoir les vibrations et le martèlement de la verge contre cette zone érogène de son corps. Auparavant, elle aura éventuellement stimulé le pénis avec sa bouche ou ses doigts mouillés de salive, tandis que son amant aura inventé toutes sortes de façons de faire éclore son désir.
Dans la posture de la “gorge profonde”, mieux vaut, évidemment, que la poitrine de la femme soit épanouie. L’homme se couche sur le dos et c’est la femme qui le chevauche. Elle s’agenouille au-dessus de son amant, de telle façon que ses seins encadrent le pénis en érection et lubrifié de salive. Elle doit prendre garde de ne pas laisser échapper la verge de cet “écrin”, ce qui n’est pas si facile puisque, dans les seins, il n’y a aucun muscle : cela implique qu’elle replie un bras contre sa poitrine pour la maintenir en place.
Pas besoin, pour une fois, d’utiliser de préservatif, sauf si la femme refuse que le sperme se répande sur elle ! Les deux seins enserrent et pressent la verge ; à l’aide de petits va-et-vient, le prépuce se rétracte, mettant le gland en contact avec la peau tendre de la poitrine.
La femme mène les opérations ; son partenaire s’abandonne à ses sensations, tout en jouissant du spectacle de cette “dévotion” à son sexe. Il tient sa maîtresse par les épaules, guide éventuellement ses balancements, qui doivent être lents au début, et s’accélérer à mesure que s’accroît l’excitation, jusqu’à l’éjaculation. Certains préféreront une position inversée de la femme par rapport à l’homme : la vulve est alors au-dessus du visage de celui-ci. La poitrine féminine est toujours le réceptacle du pénis, mais cette fois, comme dans le “soixante-neuf ”, l’homme peut se livrer à un cunnilingus, et permettre à la femme de jouir en même temps que lui.


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