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Pourriel, spam, scam… (suite)

Publié le 07 septembre 2010 par Lababole

Souvenez-vous, il y a quelques temps, je m’étais arrêté quelques instants sur les « scams africains » … Aujourd’hui, je ne peux pas m’empêcher de vous faire part d’un nouveau spam reçu dans la boîte mail que j’ai spécifiquement réservée aux « spams ». Le titre du spam est « comment éviter le cancer du colon ? »…

Pourriel, spam, scam… (suite)

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(Source : Wikipédia)

Le spam, pourriel ou polluriel est une communication électronique non sollicitée, en premier lieu via le courrier électronique. Il s’agit en général d’envois en grande quantité effectués à des fins publicitaires.

Le premier pourriel a été envoyé le 3 mai 1978 par Gary Thuerk, marketeur travaillant chez DEC. Il envoya son message à près de la totalité des utilisateurs d’ARPAnet (ancêtre d’Internet) vivant sur la côte ouest des Etats-Unis, soit environ 600 personnes. Il fit cela sans mauvaise intention, afin d’inviter ces utilisateurs technophiles à une démonstration de la gamme DEC. Voulant éviter d’écrire un message à chaque adresse, il mit les 600 adresses directement dans le champ « Destinataire ». Les réactions furent vives et contrastées, l’administration américaine gérant le réseau condamnant d’office la pratique, la jugeant non-conforme aux termes d’utilisation du réseau.

Le terme polluriel est plutôt utilisé pour définir les messages inutiles, souvent provocateurs et n’ayant aucun lien avec le sujet de discussion, qui sont diffusés massivement sur de nombreux forums ou groupe de nouvelles, ce qui entraîne une pollution des réseaux.

En France, 95 % des messages échangés courant décembre 2006 étaient des pourriels. Ces pourcentages varient selon les articles publiés, mais la barre des 90 % est toujours dépassée. En mai 2009, Symantec annonce le chiffre de 90,4 %. Pour Microsoft, concernant la période de juillet à décembre 2008, la proportion de messages indésirables est de 97 %.

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(Source : arobase.org)

Tentons une définition. Le spam, c’est le bombardement intempestif des boîtes aux lettres électroniques, des newsgroups, des télécopieurs, des boîtes vocales et des mobiles par des messages de toute sorte, publicitaires ou non.

Plus précisément pour le courriel, sont notamment considérés comme étant du spam :

  • écrire à un inconnu pour lui demander de venir visiter un site,
  • inclure un individu dans une liste de diffusion sans son consentement
  • diffuser sur un forum de discussion des messages sans rapport avec le thème de ce dernier.

Les différents synonymes (essentiellement d’origine québécoise) du spam sont courrier-rebut, courrier indésirable, pourriel ou polluriel.

Au fait, pourquoi le terme « spam » ?

Une boîte de « SPAM » est une marque de corned-beef. Plus précisément SPAM est un acronyme pour Spiced Pork And Meat (pâté épicé à base de porc et de viandes). C’est donc bien ce truc dégueu que tous les Américains se sont enfilés pendant la seconde guerre mondiale.

On pourrait croire que l’explication s’arrête là : spam = truc dégueu. L’utilisation du terme Spam pour désigner des courriers électroniques abusifs est cependant due aux Monty Python (ce qui n’est pas pour nous déplaire). Dans un de leurs sketches, déguisés en Vikings amateurs de Spam, les comiques britanniques éructaient une chanson de leur crû : « Spam spam spam spam, spam spam spam spam, spam spam spam spam … ». La chanson, interminable et interprétée crescendo, couvrait les propos des autres protagonistes du sketch.

Qui pratique le spam ?

Un peu tout le monde. Du simple particulier qui veut faire de la publicité pour son site perso au réseau organisé de vente illégale de produits pharmaceutiques, en passant par la PME qui veut promouvoir ses produits à moindre coût. Notez que tout le monde ne pratique pas le spam. Généralement les grosses sociétés, pour des questions d’image et d’efficacité, mettent les formes, respectent les lois et les droits des internautes. On parle alors non plus de spam, mais d’e-mail marketing.

Pourquoi le spam est-il si répandu ?

Tout simplement parce que cette technique ne coûte presque rien ! L’achat de fichiers d’adresses ou de logiciels collecteurs d’e-mails se fait à un coût dérisoire (quelques dizaines d’euros). L’envoi des courriers électroniques ne coûte pas grand chose non plus (il suffit d’avoir un ordinateur et une connexion Internet). Enfin, les retours sont nombreux : même avec un taux de clic faible, un envoi massif à plusieurs millions d’adresses génère quelques milliers de visites ! En clair, c’est tout bénéf’ pour l’envoyeur.


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