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Gps 2

Publié le 08 septembre 2010 par Orangoutan

GPS 2

LA meuf dont je vous cause ŕ tout bout de champ (ou de chant quand elle me tord les coucougnettes), ma chauffarde attitrée, voilŕ que je vous faise un texte et deux minutes plus tard vous l’avez déjŕ oublié !
Si…, rappelez-vous (ma copine et le GPS), bon vous y ętes !
Piting !
Reusement que je suisse aux petits oignons avec vous, je vous fournis les couches pour vos pertes de mémoire, vous rappelle un titre de référence, me défonce le bulbe rachidien, me fout les neurones en charpie,  prends le risque inouď de me brouiller avec ma nana pour te raconter ses aventures, te ponds un texte avec un titre et tout, juste pour toi, lecteur, qui survole mes écrits hautement philosophiques d’un air dédaigneux et hautain !
Toi qui me pompe les neurones en demandant toujours des explications !
Oh ! Toi lecteur qui lit "BHL" dans le texte, qui décrypte Platon et raconte la vie de Freud ŕ tes petits enfants les soirs de longues veillées au coin du feu, les pieds dans des charentaises toute pourries, mais bon !!
J’arręte lŕ mes reproches si je veux faire court dans l’histoire que je me propose de te narrer...
Ooooooh ! Toi l’infidčle.
Déchiffreur de mes textes débiles…
Le nouveau GPS de ma chauffarde installé dans la tuture, supposément programmé pour une destination műrement réfléchie, dans un dialogue courtois d’échange d’idées partagées, fait d’assiettes cassées et de bols jetés en pleine figure et…
Bon je me disperse ŕ nouveau…
De Toulouse ŕ l'entrée de Narbonne, pas de problčme, enfin presque, car ŕ l’approche de cette charmante ville, ma chauffarde décide de passer outre les recommandations du fameux et nouveau GPS !
Alors que nous étions tranquilles sur l’autoroute, nous nous retrouvons maintenant sur un petit chemin, certes bucolique, mais étroit et surtout sinueux comme les pensées de ma gazelle...
Je ne sais pas si vous connaissez Narbonne ŕ l’heure de pointe, mais c'est pas du gâteau ! 
Bref comme ma miss n’écoute pas la douce voix qui lui dit de tourner ŕ gauche ou ŕ droite, nous sommes passés cinq fois aux męmes feux de signalisation, trois autres fois devant la boulangerie, deux fois aussi dans le męme sens interdit...
La traversée de la ville nous a pris environ 2h30, lŕ ou en principe il ne faut que dix minutes, moi transpirant ŕ grosses gouttes et déformant l’accoudoir...
Elle, le regard fixe et le sourire aux lčvres, me dit : Ť Je crois que je vais faire une réclamation au magasin, l’appareil fonctionne mal…. ť
Lŕ, j’ai un doute

  

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