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Scoop F. Fillon et E. Woerth le reconnaissent, le PS a un projet

Publié le 09 septembre 2010 par Letombe
4968417157_49604e7bac.jpgLes extraits des interventions de François Fillon et Eric Woerth à l’Assemblée nationale le 7 septembre 2010 l’attestent :
 
M. François Fillon, Premier ministre. « Alors, monsieur le président Ayrault, vous nous dites que nous allons maintenant débattre projet contre projet. Oui, c’est ici, à l’Assemblée nationale, dans votre assemblée, que se joue désormais le sort des retraites des Français et de la réforme que nous proposons.
Projet contre projet, article après article, argument contre argument, je vous demande de vous élever au-dessus des caricatures et des postures. (Protestations sur les bancs du groupe SRC. – Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Nous allons confronter nos chiffres et nos propositions. C’est la fierté et l’honneur du Parlement – lui qui est le dépositaire de la souveraineté nationale – d’engager ce débat.
Cela étant, monsieur Ayrault, je voudrais terminer par cette remarque : un projet c’est important, mais la crédibilité de ceux qui le portent, c’est aussi important. (Rires, exclamations et applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.) »

M. Éric Woerth, ministre du travail. «Nous ne cherchons pas aujourd’hui à caricaturer les propositions du parti socialiste, comme je ne me permettrais de caricaturer aucune proposition, en particulier celles des partenaires sociaux. Cela étant, on peut ne pas être d’accord, et il existe des sujets de désaccord entre nous. Je le regrette d’ailleurs. Je pense que nous aurions pu partager beaucoup de sujets d’accord. Mais cela n’a pas été le cas. J’étais favorable – François Fillon le sait bien – à ce que nous puissions avoir un dialogue au fond qui nous permette de partager, de traiter ensemble, un maximum de sujets sur les retraites. Cela n’a pas été possible. Je ne rejette la faute sur personne. Ce n’est pas la question. Le projet du parti socialiste sur les retraites existe. Vous l’avez défendu en commission. Mais il est fondé sur autre chose : sur des recettes fiscales, une trentaine de milliards d’euros supplémentaires d’impôts ou de charges.
C’est votre manière de voir les choses. Ce n’est pas la nôtre. Nous pensons que, si nous surchargeons la fiscalité des uns et des autres, c’est la compétitivité du pays qui s’enfuit et se dégrade ; par suite, le chômage devient persistant et, avec lui, d’autres problèmes pour le financement des régimes sociaux comme pour le financement des retraites. Nous serions alors dans un cercle qui serait loin d’être vertueux.
Pour nous, les retraites sont essentiellement un problème d’âge et nous devons tenir compte de l’évolution de la vie. Nous proposons aussi des mesures de recettes, mais pas à votre niveau. Nous aurons un débat à ce sujet, madame Touraine, mais ne caricaturons pas, ni le projet du Gouvernement, ni vos propositions.»
 
(Sources : compte rendu analytique des débats) à lire : >> Toutes nos propositions sur les retraites

Retraites: Sarko à la rue, Woerth dans les fraises.

 

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