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Du bout des doigts, Sarah Waters

Par Cocola
Du bout des doigts, Sarah Waters
1865, Londres. Sue est une petite citadine, orpheline comme tant d'autres dans les bas-fonds du Borough. Elle vit en compagnie de quelques escrocs de petite envergure, ni dans la misère ni dans le luxe, grâce à ce que rapporte les petits vols à la tire et autres entourloupes.
Un jour, arrive "Gentleman", qui lui propose un marché juteux : il s'agit d'escroquer une jeune et innocente héritière, qui vit cloîtrée, seule avec son oncle, dans une vieille demeure à la campagne.
Préparez-vous aux rebondissements inattendus dans ce roman où personne ne ressemble à ce qu'il est vraiment, car Sarah Waters est une prestidigitatrice exceptionnelle : d'une main, elle fait jouer les marionnettes devant nos yeux, de l'autre (et "du bout des doigts" ! hohoho) elle prépare la suite, qui vient nous frapper d'un seul coup !
L'auteur joue parfaitement avec les miroirs qu'elle met en place, si bien qu'à plusieurs reprises, on ne sait plus vraiment qui est qui, et je pense arrêter là de peur de trop en dire ! Ce roman, comme tant d'autres, fait partie de la catégorie "passez-vous de lire la 4ème de couv". En revanche, l'idée du titre original, Fingersmith, a été plutôt bien transcrite avec Du bout des doigts, je trouve.
On pense forcément à Dickens, pour l'ambiance parfaitement décrite, les rues bien pourries du sud de la Tamise au 19è siècle, mais la structure du roman est très moderne. J'ai été réellement impressionnée, malgré une fin un peu longuette. Je veux lire les autres romans de Sarah Waters !
Avis enthousiastes chez Ys et Grosminou (très bonne formule : "Un soupçon de Dickens + un peu des soeurs Brontë + 1 pincée de poivre de Cayenne =Fingersmith").

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