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La finance décoincée

Publié le 14 septembre 2010 par Fabien Major @fabienmajor

La finance décoincéeParmi les merveilleuses conséquences directes qu’entraînent la rédaction régulière de billets de blogue… il y a les offres! Pas mal de nouveaux clients, de références et des nouvelles occasions que des clients actuels ont mieux cernés en me lisant. Mais là où la surprise fut encore plus grande… celle d’être publier tous les mois dans un magazine financier que j’admire depuis des décennies: Affaires Plus ou doit-on maintenant dire: A+.  Le rédacteur en chef Daniel Germain trouvait que je cadrais bien dans le nouveau style plus « social » de son magazine.  Alors, Let’s go! Ma Chronique s’intitule donc « Finances décoincées »… j’aurais aimé « La cravate slaque » Mais je n’en porte pas suffisamment pour la… défaire! Le nom indique bien le ton. Finance mais… sans gant blanc ni langage de « physique quantique ». Comme Daniel aime les exclusivités… il ne veut pas de réchauffé. Je publierais donc dans les pages de ce blogue mes textes d’A+, quelques semaines après la sortie du magazine. Voici donc, celle qu’on peut trouver dans la dernière édition. Elle s’intitule: Éternels Perdants

La finance décoincée

Bonjour Je suis Fabien, conseiller honnête. Mon super pouvoir: Les gens me comprennent quant je parle finance

On n’a pas fait encore les présentations? Moi c’est Fabien. Je suis conseiller indépendant et passionné d’économie et de finance. Ce n’est pas tant les chiffres que l’aspect psychologique de masse qui éveille mes sens. J’aime observer les motivations des grandes institutions et leurs astuces de commercialisation en services financiers. Il ne faut pas se faire de cachette, il y a ce qu’on veut nous dire… et ce qu’on DOIT savoir! Comptez donc sur moi, pour vous renseigner sur les «oublis» volontaires, sur les idées des gestionnaires d’exception et sur des concepts originaux qui pourraient contribuer davantage à votre autonomie financière.

Les mouvements des grandes places boursières sont influencés par les gestionnaires institutionnels comme les fonds de pension, les FNB, et les fonds communs. Mais en fin de compte, les oreilles appartiennent aux investisseurs, petits et gros. Sous la panique, Il n’y a rien à faire! Le beau-frère, le cousin et le voisin de casier à l’usine… vont amplifier le bouche à oreille et des milliards de dollars vont sortir des marchés pour de mauvaises raisons. On peut vendre pour faire des ajustements ou fermer ses comptes en cas de maladie grave, perte d’emploi ou décès.  Mais, quand doit-on liquider AU COMPLET son portefeuille? JAMAIS…  Remarquez que je n’ai pas parlé de la dette grecque, la marée noire, le papier commercial, Bernard Madoff et le dernier album de Britney Spears. Des catastrophes, il y en aura toujours. Elles se répercutent en fluctuations des marchés, donc elles deviennent des occasions d’achats.

Si la majorité des investisseurs sont des éternels perdants, c’est parce qu’ils n’écoutent que leurs émotions et se privent des faits. On extrapole avec quelques données, une situation isolée. Dans la tête de l’investisseur qui a liquidé son portefeuille en mars 2008, la peur de tout perdre a pris le dessus. «Si j’ai perdu 30% en 4 mois alors, dans 12 mois il ne me restera que 10% de mon capital!!!! Vite on vend tout». Ce raisonnement ne tient pas, car la volatilité et la résilience des marchés sont imprévisibles.

En 1990, on dénombrait 10 000 imitateurs professionnels de Michael Jackson. Depuis son décès, il s’en ajoute 5000 par semaine. Si j’extrapole, dans 12 ans près de 3 millions de Jacko feront du moonwalk. Ça n’a pas d’allure n’est-ce pas? Alors, pourquoi raisonner de la même manière avec des fluctuations sans lien? Avant d’investir, vérifiez tous les faits possibles et respectez votre décision! Si vous avez bien fait votre boulot, le temps vous donnera raison.

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Les services financiers vivent une véritable révolution. En Angleterre et en Australie, il est maintenant interdit aux firmes de courtage de charger des frais de commission pour les transactions de placement. TOUT doit se faire sur une base d’honoraires et de factures pour des services véritables et documentés. Evidemment,  les frais ne diminueront pas dramatiquement mais, les consommateurs vont y gagner en transparence. Ce virage s’amorce aux États-Unis. Déjà, Fidelity Investments vient de fermer ses fonds de placements assortis de pénalité de frais de sortie?


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